lundi 7 novembre 2011

Défaite de Wellin 1-4 contre Champlon - lavenir.net - « En démonstration face à des gonzesses »


WELLIN :Simon 6, Nissenne 6, Talmas 5 (CJ), Furnémont 4 (55', Liesnard 5), Hayon 6 (32', Charles 5, CJ), Debackère 5 (32', Lessire 5), Dambly 5, Hernalsteen 6, Goffaux 6 (CJ), A. Lejaxhe 4, Bonmariage 5.

CHAMPLON :Winand 6, Lallemand 6, Martin 6, B. Simon 6, Landrecy 7 (CJ), Buangombo 8 (62', N. Simon), Closter 6, Girs 7, Vandenbergh 6 (CJ), Collin 8 (CJ, 70', M. François), Schmitz 5 (71', Cornet).

Arbitre :B. Verkruysse 6. Il s’est parfois montré trop sévère et parfois aussi trop bienveillant, mais il a su tenir la rencontre dans des limites raisonnables. Bien assisté.

Assistance : 95.

Note du match :5.

8', un long dégagement de Simon sème le trouble et l’incompréhension dans la défense de Champlon. Winand pense pouvoir s’emparer du cuir, mais Goffaux est plus prompt et profite de la bévue du portier (1-0).

22', Girs hérite du ballon à l’entrée du rectangle, il se retourne et arme au ras du poteau (1-1).

25', Bouangombo glisse dans l’espace pour Collin (1-2).

32', Collin déborde Charles et évite habilement la sortie de Simon pour ponctuer via le poteau (1-3).

75', Vandenbergh est à la réception d’un centre de M. François, il se heurte une première fois à Simon avant de récupérer pour conclure (1-4).

Alors que Champlon n’arrête plus de gagner (six succès de rang), Wellin signe son huitième revers de la saison. Heureusement pour Thierry Jacquemart et ses troupes, mis à part Bouillon qui empoche les trois unités, les autres poursuivants font eux aussi du surplace. Toutefois, au-delà de ces considérations purement mathématiques, on est en droit de se poser des questions sur l’avenir des Wellinois en P1 et ce n’est pas seulement l’arrière-garde (la plus mauvaise de la série) qui doit être montrée du doigt. Privée d’Adrien Verschoren, qui n’a pas donné de ses nouvelles, l’équipe entière a rapidement sombré.

Après avoir fait illusion en début de partie avec un but et deux essais dont un de Goffaux sur lesquels Winand se rachetait de brillante manière de sa bévue, les Jaunes retombaient dans leurs travers et permettaient de la sorte à Champlon de prendre le dessus de façon indiscutable. Le second acte n’était plus qu’une formalité pour Champlon qui se contentait de faire circuler au mieux le ballon et aurait pu alourdir la marque par l’entremise de Collin, N. Simon et Closter. «Même si on avait inscrit un second but, on n’aurait pas pu s’en sortir, reconnaît Thierry Jacquemart. Champlon était en démonstration face à une équipe de gonzesses. »¦