lundi 27 novembre 2017

Les Gaulois émergent sur le fil, un triplé pour Tom Paquet - Y. Jt. - L'Avenir


WELLIN 2 - 3 OPPAGNE


WELLIN: Wigny 6, T. Schroeder 6, Lemaire 5 (72', Liesnard), Joosens 6, Daphné 6, Grandjean 5, G. Schroeder 7, Delahaut 7 (55', Tricnaux 4), A.

Lejaxhe 6, Hayon 5 (67', M. Lejaxhe), Pigeon 5.

OPPAGNE: Catania 6, Boyne 6, T. Paquet 9, De Bona 7 (62', Pirson 6), Biatour 7, Adam 6 (90+3, M. Bonjean), J. Paquet 6, R. Bonjean 6, Pirson 6 (82', Evrard), Gena 6, Nijskens 7.

Arbitre: M. Rode 6. Si au nombre de cartons distribués, on frôle «l’overdose», cela se justifie de par l’engagement de la partie. Même si à certains moments, cela tournait un peu à la comédie avec des joueurs punis lorsqu’ils s’échauffaient.

Buts: T. Paquet (23', 0-1), Delahaut (28', 1-1), T. Schroeder (40', 2-1), T. Paquet (58', 2-2; 86', 2-3).

Cartes jaunes: Wigny, T. Schroeder, Hayon, M. Lejaxhe, G. Schroeder, Pigeon, Boyne, De Bona, Gena, O. Bonjean.

Assistance: 60.

Note du match: 7.

23', Adam récupère et sollicite Tom Paquet dont la reprise peu avant la ligne de but, surmonte Wigny (0-1).

28', Delahaut, excentré aux vingt mètres, tente un essai puissant qui vient se loger dans l’angle du but (1-1).

40', sur une longue rentrée de Daphné, le ballon est repoussé par un défenseur. Thomas Schroeder surgit pour placer hors de portée de Catania (2-1).

58', faute de main d’A.Lejaxhe dans le rectangle. Penalty transformé par le buteur gaulois Tom Paquet, qui prend Wigny à contre-pied (2-2).

86', coup franc tendu de Biatour. Le ballon heurte le poteau de Wigny et Tom Paquet surgit de la tête pour inscrire son troisième but de la soirée (2-3).

«Ce ne sont pas trois points que nous venons de prendre, mais six», avouera Eddy Raskin à la rentrée au vestiaire. Une comptabilité bien étayée dans le chef du coach visiteur au vu de la difficulté à venir chercher la victoire en terre wellinoise. Cela dû, en grande partie, à la solidité de la défense de Wellin et ses reconversions en contre.

Durant le premier quart d’heure, Wellin va souffrir face à une équipe d’Oppagne au sommet de son art dans la circulation du cuir. Avec la récompense qui suit au marquoir. Avant une relâche coupable qui permettra aux joueurs locaux de revenir au score. Il faudra ensuite un sauvetage des poings de Wigny pour dévier un missile de l’inévitable Tom Paquet quelques minutes après l’égalisation. Pas de nature à saper le moral wellinois. L’équipe de Thomas Lebrun réussira à prendre l’avance sur un classique dans le chef des visités: une rentrée en touche très longue de Daphné. Et juste avant les citrons, après s’être infiltré dans la défense visitée, Adam se retrouve au sol dans le rectangle. Le penalty réclamé par tout le clan gaulois ne retiendra pas l’attention de M. Rode.

C’est ensuite un penalty indiscutable qui permettra aux Coalisés de recoller méritoirement au score. Biatour héritera ensuite d’une occasion trois étoiles qu’il gâchera en expédiant le cuir au-dessus du cadre. Oppagne a la maîtrise du jeu en occupant les espaces à la perfection, faisant tourner une formation wellinoise en souffrance. Et pourtant, à la 82', Thomas Schroeder est bien près de redonner l’avance aux siens, mais il lui manquera une pointure pour pousser au fond. On connaît la suite, avec la victoire à l’arraché des Gaulois. «Quand on rate de telles occasions, face à une équipe pareille, cela se paie cash. Oppagne, c’est sans conteste la meilleure équipe que j’ai vu évoluer ici à Wellin», avouera Thomas Lebrun quelque peu déçu. Par contre, son homologue Eddy Raskin se montrait content de l’issue de la partie. «La semaine passée, je n’étais pas aussi content que ce soir. Mais j’exige encore qu’on pose davantage le ballon au sol, ce que j’ai réclamé à la pause.»

Fort de ce quatrième succès de rang, Oppagne est pleinement relancé dans la course au podium.

mercredi 22 novembre 2017

Un Wellinois dans l'équipe type du premier tour, un autre dans les révélations - lavenir.net


Thomas Schroeder se retrouve dans l'équipe type de l'avenir à la mi-saison : "c’est de la taille, de l’abattage et un certain plaisir à mettre la tête où d’autres ne mettraient pas leur pied"

Jonas Tricnaux fait parti des révélations : " Le jeune ailier namurois, arrivé de Beauraing, est le meilleur réalisateur de Wellin avec cinq roses"

lundi 20 novembre 2017

Wellin arrête à nouveau un ténor de la série et place trois joueurs dans le onze du week-end

SOURCES : Yvon JUSSERET - L'Avenir

Florent Pigeon a inscrit un magnifique but pour Wellin

WELLIN: Wigny 7, T. Schroeder 7, Lemaire 6, Joosens 6, Grandjean 8, G. Schroeder 6, Tricnaux 4 (79', Lardot), Delahaut 5, Bonmariage 6 (65', Liesnard), A.Lejaxhe 6, Hayon 6 (67, Pigeon).

ROSSIGNOL: Nélis 7, Muri 6, Félix 6, Braux 7, Depienne 6, Monhonval 6, Meert (46', Coopmans 5), Coulibaly 5, Godefroid 5 (52', Jacques 5), Legrand 7 (75', Ostojic), Jacob 6.

Arbitre: N. Holtzeimer 5. Dans un match très engagé, il aurait dû sortir plus vite ses cartons. Prend parfois ses décisions suite à la réaction verbale des joueurs plutôt que suite à son propre jugement sur les fautes.

Buts: Grandjean (40', 1-0), Pigeon (78', 2-0), Félix (84', 2-1).

Cartes jaunes: T. Schroeder, G. Schroeder, Bonmariage, Lardot.

Assistance: 60.

Note du match: 5.

40', sur un contre bien mené de Thomas Schroeder, Grandjean récupère et arme un tir puissant en pleine lucarne. Essai dévié par Nélis dans son but (1-0).

42', grand save de Nélis pour écarter une reprise de Grandjean qui filait sous la barre.

72', sur un coup de coin de Tricnaux, Thomas Schroeder surgit de la tête pour déposer au fond. But annulé par l’arbitre pour une faute peu évidente du Wellinois sur un défenseur.

78', Pigeon signe son entrée au jeu d’une reprise croisée imparable (2-0).

84', tir tendu de Depienne sur le bras d’un défenseur. Intention ou pas? Penalty contesté par tout le camp wellinois, mais transformé par Félix qui prend Wigny à contre-pied (2-1).

Après avoir réussi le partage face au leader méchois, Wellin réussit à nouveau à mettre des bâtons dans les roues d’un ténor. Avec cette fois la victoire au bout des nonante minutes d’une partie qui ne fut pas toujours très emballante. Et que l’on peut résumer facilement en un duel physique d’une défense regroupée dans le chef des visités face à des Mauves bien en peine de trouver une solution pour faire sauter le verrou. Mais comme le confirme le coach wellinois Thomas Lebrun, c’est de bonne guerre au vu de la situation. «Même si on n’a pas assisté à un grand match, dans notre situation actuelle, nous n’avons pas le choix. Nous devons nous battre avec nos armes et je pense que le groupe est en train de sortir la tête de l’eau avec nos quatre derniers matches sans défaite.»

On imagine bien que dans le camp adverse, la tactique choisie par les Wellinois n’est pas de nature à réjouir, coach en première ligne. «J’avais prévenu mes joueurs que ce ne serait pas facile face à une équipe qui défend à neuf derrière, peste Jimmy Thiéry. Physiquement, nous n’avons pas été à la hauteur face à l’agressivité de Wellin et si l’arbitre dégaine plus tôt, on ne voit pas le même match.»

Argument contre argument, seule l’issue finale donne raison au vainqueur du jour qui fait un bon pas de plus vers la tentative de sauvetage. Et pour ce qui est de la rencontre de samedi soir sur le terrain, on notera cependant qu’à deux ou trois reprises, la défense wellinoise s’en est bien sortie dans une partie de billard au cœur du petit rectangle avec à chaque fois une jambe salvatrice. Et sur phase arrêtée, on notera encore le sauvetage des poings de Wigny sur un coup franc bien calibré de Jacob passé la demi-heure.

Après les citrons, une volée de Monhonval passera largement au-dessus de la cage de Wigny. Et au niveau des occasions franches, cela restera chou blanc dans le chef des visiteurs. Quant à Wellin, c’est en contre qu’il a réussi à faire la différence avec notamment une bonne rentrée de Florent Pigeon qui n’a mis que dix minutes pour signer une reprise imparable destinée à doubler l’avance des siens et saper le moral visiteur.


samedi 18 novembre 2017

ENFIN ! une Victoire pour Wellin

Wellin 2 - 1 Rossignol 

PHOTO : LAVENIR.NET

Tant attendue par tout les Wellinois c'est LA Victoire qui va faire du bien au moral, de plus avec les défaites de Nothomb et d'Arlon les jaunes et bleus peuvent respirer un peu.

C'est Benjamin Grandjean qui ouvre la marque avant la fin de la 1ère mi-temps et Florent Pigeon qui double le score sur une superbe frappe enroulée à la 79'. Les locaux se sont fait peur jusqu'au au bout puisque Rossignol revient à 2-1 à 5 minutes de la fin du match.

Davreux : «10 chances sur 10 de se sauver» - M. Pn. - L'Avenir


Cédric Davreux n’a vu qu’une seule fois Wellin gagner en championnat depuis son retour.

Un chat noir, Cédric Davreux? Depuis que l’ancien président a réintégré le comité en mars dernier, les Wellinois n’avancent plus.

«C’est bien simple, je n’ai vu Wellin gagner qu’une fois en championnat depuis mon retour (NDLR, 4-2 contre La Roche lors du troisième match de championnat), dit-il. Bon, en réalité, je n’étais jamais vraiment parti. Après avoir quitté la présidence en janvier 2015, j’étais toujours présent, mais comme simple supporteur.»

Cédric Davreux a donc fini par réintégrer l’organigramme du club au printemps dernier. Histoire de soulager Maxime Desset. «Il a un œil sur toutes les composantes du club, tandis que je m’occupe spécifiquement de l’équipe première», confie l’ancien président. Mais que dit le nouveau responsable sportif, lorsqu’il constate que son équipe occupe la dernière place à la mi-novembre? «Je réponds qu’il reste encore beaucoup de matches! Sincèrement, je pense que nous ne sommes pas à notre place. En onze rencontres, nous n’avons perdu qu’une fois par plus d’un but d’écart. C’est bien la preuve qu’il ne manque pas grand-chose. Le football se joue parfois sur des détails. Si vous remplacez tous les poteaux que nous avons touchés par des buts, nous sommes dans le ventre mou à l’heure qu’il est. La roue finira bien par tourner.»

Budget réduit de 25%
Il n’empêche qu’avec huit unités de retard sur le dixième classé, en sachant qu’il faudra peut-être en laisser quatre dans son dos pour se sauver sans passer par les barrages, Wellin n’a plus de temps à perdre. «Combien de chances je donne à Wellin de se sauver, sur dix? Dix! Je suis un éternel optimiste. L’équipe qui a tenu le leader (Meix) en échec voici quinze jours a sa place en première provinciale, assure Cédric Davreux. Ce point valait bien une victoire. Nous l’avons d’ailleurs fêté comme il se doit. Wellin ne sera de toute façon jamais une grosse écurie de première provinciale. Il n’en a pas les moyens. Nous avons encore réduit le budget de 25% cette saison et malgré ça, quasiment tous les joueurs sont restés. Et les deux garçons qui sont partis (NDLR, Guidon et Jourdan) ne l’ont pas fait pour des raisons financières. Wellin est un club sain et il le restera, en sachant bien que toutes les dépenses augmentent d’année en année.»

Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, on rappellera que l’ES Wellin n’a jamais enchaîné quatre saisons de rang en P1…

mercredi 8 novembre 2017

Petitvoir 0 – Wellin B 3


Alors que Petitvoir, jouant avec ses armes et de longs ballons, ne parvient pas à être dangereux, Wellin se montre pressant et c’est logique que Bihain, profitant d’une passe en retrait approximativ, ouvre le score (0-1). En seconde période, Wellin reprend avec envie et creuse l’écart quand Wolf reprend avec brio un centre mal dégagé (0-2). Wellin pousse encore et Bihain conclut la belle victoire visiteuse sur un centre (0-3). «On savait que ce ne serait pas facile sur un terrain gras, mais nous avons été sérieux et appliqués», se réjouit Thomas Demoulin, T1 visiteur.

lundi 6 novembre 2017

P1 : deux joueurs de Wellin dans l'équipe-type du week-end - Yvon JUSSERET - L'Avenir


Soirée contrastée pour Léo Lemaire, auteur des deux buts du partage

WELLIN: Wigny 7, Lemaire 6, Joosens 6, Daphné 6, Grandjean 5 (86’, M. Lejaxhe), G. Schroeder 8, Tricnaux 5 (78’, Lardot), Delahaut 6 (67’, Bihain), Bonmariage 6, A.Lejaxhe 7, Hayon 6.


MEIX: Brolet 6, A. Bitaine 6, Bertin 5 (75’, Maillen), Breda 6 (81’, Simons), Collette 5, N.Georges 8, Herman 6 (88’, J. Georges), Godfrin 6, T. Day 7, Denoncin 6, Schoore 7.

Arbitre: O. Prévot 7. Dans une partie parfois rugueuse, il a sorti les cartons nécessaires pour tenir les deux formations bien en mains. Bien secondé par ses deux assistants.

Buts: Lemaire (10', 1-0), Lemaire (53', 1-1, csc).

Cartes jaunes: Lemaire, Daphné, Bonmariage, Collette, Breda, Schoore.

Assistance: 85.

Note du match: 6.

10’, belle percée sur le flanc droit pour Schroeder dont le centre est dévié en coup de coin. Sur celui-ci botté par Tricnaux, Lemaire est à la bonne place à l’entrée du rectangle. Sa reprise instantanée transperce la défense gaumaise (1-0).

24’, faute de Hayon qui arrête Herman dans le rectangle. Le coup de réparation du même Herman trouve un excellent Wigny sur la trajectoire pour une déviation salvatrice.

53’, un coup de coin tendu de T. Day trouve à nouveau Lemaire qui, cette fois, dévie malencontreusement dans ses filets (1-1).

C’est d’emblée un véritable rempart à cinq sur lequel les avants méchois vont se heurter. Et au décompte final, ils ne pourront trouver la faille, bénéficiant d’un auto-goal de Lemaire pour égaliser. Mais réduire la prestation gaumaise à cette offrande serait trop réducteur. Les hommes de Zanini ont largement dominé leur adversaire dans la possession du cuir et sa circulation. Le foot champagne était sans conteste leur marque de fabrique. Mais voilà, chacun y est allé avec ses armes et Wellin a trouvé les meilleures pour contrer cet adversaire dominateur. En première période, la seule occasion de contre a permis aux Wellinois de prendre l’avance. Par la suite, le penalty raté par Herman a peut-être ajouté une dose de doute dans le chef du leader, sans pour autant diminuer son pressing constant avec notamment un bel essai de T. Day contré par Wigny ou un heading d’Herman boxé par le dernier rempart visité.

On retrouvera encore Wigny après les citrons pour détourner un envoi tendu de N. Georges ou encore se coucher sur un tir de T. Day. Après l’égalisation, Meix va encore augmenter la pression avec un essai croisé d’Herman, à nouveau dévié par Wigny. Le gardien wellinois se montrera encore déterminant en fin de partie sur un coup franc brossé de N. Georges.

Après le partage à Rossignol et la défaite à Oppagne, le leader, privé samedi de Nicolas Day, vient donc de réaliser un 2 sur 9. Connaît-il une légère baisse de régime? «Pas du tout, affirme d’emblée son coach Lionel Zanini. Nous continuons à proposer un beau jeu et je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. Mais quand une seule équipe propose un tel jeu face à une formation qui a décidé de tout bloquer, cela devient plus difficile. Ce n’est pas notre philosophie, mais il faut l’accepter.»

Quant à son vis-à-vis Thomas Lebrun, il affichait une satisfaction nuancée. «Avec un point, on n’avance pas beaucoup face à nos adversaires directs. Mais dans ce cas-ci, j’aurais signé des deux mains avant la partie pour ce partage. Espérons que cela va nous booster pour les deux prochaines rencontres face à Saint-Léger et Rossignol. Et là, il nous faudra un quatre sur six.»


Pas loin du hold-up
Gilles Schroeder (Wellin):«Nous nous sommes bien battus face à un adversaire beaucoup plus fort. Si nous avions été plus concrets dans nos quelques contres, nous aurions peut-être pu réaliser le hold-up. Mais soyons réalistes et prenons ce point comme une bonne chose pour la confiance.»

Un bloc
Thomas Herman (Meix):«Avec l’habitude de jouer sur synthétique, on éprouve un peu plus de difficulté à poser notre jeu sur l’herbe. Pour ce qui est de ce match, on savait qu’on allait tomber sur une équipe qui allait faire bloc. On n’a pas réussi à trouver la faille dans ce match compliqué. À nous d’apprendre à le faire pour les prochaines rencontres.»

Léo, le demi-héros
Sans être l’homme du match, Léo Lemaire aura quand même été le seul à secouer les filets lors de ce partage. Un coup de chance et un coup de malchance, avouera l’intéressé à la rentrée au vestiaire. Un Lemaire qui a tout de même fait preuve de beaucoup de courage pour terminer la partie. C’est vrai qu’en de telles circonstances, on prend un petit coup personnel au moral. «J’ai souffert de crampes abdominales durant la dernière demi-heure», ajoutera-t-il. On comprend pourquoi!

dimanche 5 novembre 2017

Les Méchois butent sur une muraille jaune - Laurent Trotta (La Meuse)

Wellin 1 Meix-devant-Virton 1 

Les buts : 10e Lemaire (1-0), 53e Lemaire CSC (1-1)

Wellin : Wigny 7, Lemaire 6,5, Joosens 6, A. Lejaxhe 6, Daphne 6,5, Grandjean 6 (85e M. Lejaxhe), G. Schroeder 7,5, Tricnaux 6 (78e Lardot), Bonmariage 6,5, Hayon 6, Delahaut 6 (67e Bihain) 

Meix : Brolet 6, Bitaine 6, Denoncin 7, Schoore 6,5, Bertin 6 (75e Maillen), Collette 6,5, N.Georges 6,5, T. Day 7, Herman 6 (88e J.Georges), Godfrind 6,5, Breda 6,5 (81e Simons) 

Cartes jaunes : Tricnaux, Collette, Bonmariage, Breda, Schoore, Lemaire, Daphne 

Arbitre : M. Prévot. 

Assistance : 100. 

Lorsque Benjamin Wigny arrête le penalty de Thomas Herman (24e), on se dit que la lanterne rouge à la baraka et va pouvoir créer la sensation du week-end. Wellin mène en effet 1-0 (un but de Lemaire) mais commence déjà à reculer. Le leader a pris comme attendu le jeu à son compte. Et après quelques timides tentatives à distance, il hérite d’un penalty. Mais T.Herman ne profite pas de l’aubaine pour égaliser. « Je le tire pourtant bien, mais leur gardien a bien été la chercher. Ils ont eu une occasion et ils ont marqué un but. De notre côté, nous n’avons jamais pu trouver la faille pour percer leur défense. Ce n’était pas simple, surtout sur un terrain difficile à jouer. Et face à cinq défenseurs alignés derrière en permanence… », commentait le milieu offensif méchois. 

Un succès avec les tripes

Chacun joue avec ses armes. Wellin a gagné ce point avec les tripes et en mettant du cœur à l’ouvrage ! S’il est vrai que les Méchois ont développé du jeu, sans nécessairement se créer une multiple d’occasions, leur hôte à fait ce qu’il a pu pour conserver son avance. Et il l’a plutôt bien fait car il n’a jamais craqué. Enfin, presque… Car peu avant l’heure de jeu, Léo Lemaire dévie malencontreusement le cuir dans ses filets. « J’ai eu de la chance sur le premier but que j’ai marqué dans le bon camp. Sur le second, on parlera plutôt de malchance (rires). Ce n’est possible de développer notre jeu contre une telle équipe. Ils nous ont pressés très haut tout le temps. On prend quand même un peu de plaisir en jouant, même si on est dominé durant tout le match et qu’on ne parvient qu’à franchir la moitié de terrain qu’à de rares reprises », commente le seul buteur de la partie. 

Maturité et maîtrise

Que peut-on reprocher aux Méchois ? Hormis le fait qu’ils ne sont pas parvenus à tromper Benjamin Wigny, bien protégé par un mur jaune, pas grand-chose. « On a joué au foot. L’équipe a fait preuve de maturité et de maîtrise. On n’est pas récompensé. Il ne nous a pas manqué grand-chose pour remporter ce match », confirme Lionel Zanini. 

samedi 4 novembre 2017

Ethe était tombé dans le piège… - Mathieu PELTGEN - L'Avenir


Thomas Lebrun serait déjà bien content avec un point face au leader.


Wellin - Meix/Virton : Samedi, 20 h
Si l’on se fie au classement, ce Wellin – Meix s’assimile à un combat entre un boxeur anorexique et Floyd Mayweather. Mais ne disait-on pas exactement la même chose en mars dernier, au moment où les Jaune et Bleu s’apprêtaient à accueillir une équipe d’Ethe irrésistible depuis de longues semaines et à qui le titre semblait promis? Vous connaissez la suite: un succès 2-1 de Wellin et la fin des haricots pour les Cassidjes.

Les Méchois sont donc prévenus. Mais Thomas Lebrun, lui, ne se montre pas trop gourmand. «Nous avons un urgent besoin de points, mais si vous me promettez un partage, je signe évidemment, dit-il. Nous n’avons gagné qu’un match jusqu’ici, notre adversaire n’en a perdu qu’un. Les statistiques du leader suscitent l’admiration. Après son 1/6 en championnat, on se disait que Meix avait peut-être attrapé une petite grippe, mais le 0-4 infligé mercredi à Marloie nous montre que ce n’était même pas un début de rhume.»

Avant-dernier avec six unités au compteur, Wellin n’a toutefois plus droit à beaucoup de jokers. Son programme ne va pas l’aider: sa fin de premier tour lui impose Meix, Saint-Léger et Rossignol. «Quand j’analyse notre première partie de saison, je suis partagé,analyse Thomas Lebrun. Au niveau mathématique, je suis déçu. Et même un peu inquiet, car devant, tout le monde engrange. Nous avons déjà sept points de retard sur le 11e. Alors on peut se rassurer en se disant qu’il suffit de gagner deux ou trois matches pour rattraper le peloton, mais quand on n’en a gagné qu’un sur dix… En revanche, si je regarde le contenu de nos matches, je ne peux que garder le moral.»

Une seule défaite par plus d’un but d’écart
Il est vrai que les Wellinois n’ont concédé qu’un seul revers par plus d’un but d’écart depuis le début de championnat, là où Nothomb en a déjà essuyé quatre. Et pour les Wellinois, cela remonte à la première journée, à Oppagne. «Nous avons perdu six fois, mais Oppagne est la seule équipe contre qui nous ne pouvions rien revendiquer, estime Thomas Lebrun. Arlon nous a également baladés, mais ça n’a duré que vingt minutes. Contre tous les autres, nous avons fait jeu égal. Avec un peu de réussite, nous compterions cinq, six points de plus. Mais pour prendre des points, il va falloir commencer par arrêter d’offrir des cadeaux. Sur les dix-neuf buts qu’on prend, onze résultent d’erreurs individuelles.»

Meix est-il «Day-pendant»?
Wellin reste d’ailleurs la seule équipe à ne pas encore avoir gardé le zéro. «Benjamin(NDLR, Wigny, le gardien) faisait gagner des points à l’équipe les saisons précédentes, ce n’est plus le cas pour le moment, observe Thomas Lebrun, loin de jeter la pierre à son keeper. Il traverse une petite phase de doute et m’a même suggéré d’aligner sa doublure(NDLR, Edwin Merny), mais je lui maintiens ma confiance. Je le connais depuis longtemps. Ses qualités ne se sont pas évaporées.» Il a l’occasion de le prouver ce soir face à une équipe qui carbure à plus de trois buts marqués par match. Mais ce match ressemble aussi à un petit test pour les Méchois, privés pour la première fois de leur maître à jouer Ni
colas Day. Ils devront prouver qu’ils ne souffrent pas de «Day-pendance».