mardi 31 octobre 2017

Tricnaux: «Nous pouvons battre Meix» - Loïc MÉNAGÉ - L'Avenir


Jonas Tricnaux a provoqué un penalty ce dimanche à Champlon

Lors des quinze premières minutes de jeu dimanche, Jonas Tricnaux a passé plus de temps la tête dans le gazon que sur ses deux jambes.

Il faut dire que le maître à jouer wellinois s’est fait bouger dans les duels. «Le coach m’avait prévenu que Champlon allait sans doute mettre un gros impact physique directement, indique Jonas Tricnaux. Après le match, j’avais mal un peu partout, mais ce ne sont que des coups directs, rien de grave donc. Cela me change de la P2 namuroise. Là-bas, c’était un peu plus technique.Mais je ne regrette pas d’être venu à Wellin. Découvrir la P1, cela me tentait fortement.» Mené 1-0 ce dimanche, Wellin a égalisé grâce à un penalty obtenu par Jonas Tricnaux? « Le défenseur de Champlon dit qu’il prend la balle? Il prend tout en même temps, répond le Wellinois. Ce n’est pas un scandale de siffler penalty là-dessus. Après, si l’arbitre n’avait pas sifflé, cela n’aurait peut-être pas été une erreur non plus. C’est difficile à dire. Pour nous, il s’agit d’un bon point, mais dans notre situation, ce n’est pas assez. Il faut gagner des matches, pas juste prendre un point.»

Cinq buts, mais pas un buteur
Samedi, c’est le leader, Meix, qui se déplacera à Wellin. «Je suis persuadé que nous pouvons faire tomber cette équipe, commente l’ancien joueur de Beauraing. Nous n’avons pas une équipe pour faire le jeu. En contre, je suis persuadé que nous pouvons faire mal à tout le monde. Contre Champlon, nous avons eu des situations intéressantes, mais nous avons manqué de justesse dans le dernier geste. Trop léger offensivement? Il nous manque un buteur, ce n’est pas un scoop. J’en ai déjà planté cinq depuis l’entame de la saison, mais je ne suis pas un buteur. Je suis plutôt le mec qui va donner des ballons intéressants. Si je marque dix buts sur tout le championnat, ce ne sera déjà pas mal.»

lundi 30 octobre 2017

Un beau match nul : Wellin B 0 – Orgeo 0

En première période, Wellin est proche de mener, mais la tête de Fallay est repoussée sur la ligne. Orgeo réplique, sans plus de réussite. Les occasions se succèdent, dans un match agréable, mais le but ne tombe pas. Et cela ne changera pas en seconde période. Orgeo a pourtant hérité d’un penalty, mais Merny le détourne en corner. Orgeo touche ensuite la latte, alors que Wellin sort en contre, en vain. «C’était un très chouette match, avec deux équipes qui avaient envie de bien jouer, c’est en tout cas un très bon point pour nous,sourit Thomas Demoulin, cornac local. Et il faut souligner le très bon arbitrage de Laurent Gallet, venu nous dépanner.»

Dave: «Un petit match entre deux petites équipes» - Loïc MÉNAGÉ - L'Avenir


Tricnaux a eu droit à un petit traitement de faveur durant le match. Mais il est parvenu à obtenir un penalty, même si la faute semble peu évidente.

Champlon: Mazzara 6, Paquay 6, Valentin 7, Youna 6, Polis 5, Corio 5, Talmas 7, Perreaux 5 (71’, Skoba), Walhain 5 (59’, Marayula 3), Pirlot 5, Vandenbergh 4 (55’, Louvins 5),

Wellin: Wigny 5, T. Schroeder 8, Grandjean 6, Daphne 6, Lardot 5 (60’, Bihain), Hayon 7, Joossens 6, Tricnaux 6, Lejaxhe 4, Bonmariage 5 (80’, Lemaire), Pigeon 5 (85’, Delahaut)

Arbitre: A. Dauphin 5. Il a suivi l’avis de son juge de ligne pour annuler le premier but de Wellin. Le penalty sur Tricnaux semble léger. Sa gestion des cartons a été difficile à comprendre. Comment Corio a-t-il pu ne pas prendre de jaune pour sa semelle sur Tricnaux alors que Schroeder a croqué une biscotte pour un tacle rugueux, mais propre, sur Talmas?

Buts: Polis (34’, 1-0), Hayon (53’, 1-1).

Jaunes: Schroeder, Corio, Pirlot, Grandjean, Lejaxhe

Assistance: 90

Note du match: 5

7‘, sur un centre venu du pied droit de Grandjean, Talmas trompe son propre gardien, mais l’arbitre annule le but pour hors-jeu. À l’issue du match, Thierry Fivet, l’assistant, indiquait signaler un hors-jeu d’un joueur de Wellin présent dans un duel.

34’, alors que Wellin a largement le temps de se dégager, le ballon termine en corner. Dans la continuité de celui-ci, Perreaux centre. Corio reprend de la tête vers Polis qui pousse au fond (1-0).

53’, Tricnaux s’écroule après un contact avec Valentin. Penalty. Malgré les indications de Sam Lefevbre, Hayon envoie dans le plafond (1-1).

77’, la frappe de Corio s’écrase sur le poteau.

Les amoureux du tiki-taka n’auront rien raté en restant à la maison ce dimanche. Ceci dit, ceux qui ne sont pas spécialement fan de ce style de jeu n’auront pas raté grand -chose non plus. Le bilan du match? Des pertes de balle, des mauvais choix, des duels, des contrôles ratés, des longs coups de botte vers l’avant et deux buts, un de chaque côté. «Mon avis? C’était un petit match, entre deux petites équipes, indiquait Gaëtan Dave à l’issue du match. C’était vraiment très moyen avec un déchet incroyable.» Après trente secondes, Champlon a l’occasion d’ouvrir le score. Sur une sortie aérienne, Wigny relâche. Au petit rectangle, Perreaux opte pour un pointu qui termine au-dessus. Après l’ouverture du score de Polis, Wellin, qui n’a jamais baissé les bras, revient dans la partie via Hayon, un des meilleurs hommes sur le terrain. Après l’égalisation, pas de changement. Si Champlon se crée les principales occasions, avec un poteau de Corio et une frappe de Paquay dans le petit filet, en contre, Wellin aurait pu prendre les trois points, en contre avec un peu plus de lucidité et un peu moins de mauvais choix. « Ce n’est pas un mauvais point dans l’absolu, mais avec des partages, tu n’avances pas, glissait Fabian Hayon.Encore une fois, il a fallu courir après le score après avoir pris un bête but. Nous enchaînons Meix, Rossignol et Saint-Léger. Ce ne sera pas facile, mais il faut prendre des points.»

samedi 28 octobre 2017

Heligers prépare le champagne

SOURCES : M. Pn. - L'Avenir




Passé par Wellin puis Champlon, Kévin Heligers a retrouvé sa province de Namur, cet été. Et l’un de ses clubs formateurs précisément, Beauraing.

Pour l’heure, l’ancien meneur de jeu des Rossoneri ne regrette pas d’avoir reculé d’un échelon. «Je suis revenu à Beauraing pour être champion en P2 et c’est bien parti, savoure-t-il. Nous restons sur neuf succès de rang et nous sommes premiers avec 28/30. Le deuxième classé pointe déjà à huit longueurs. Mais bon, un championnat, c’est long.»

L’équipe beaurinoise, où évoluent également Jordan Mayanga (ex-Wellin, Marloie et Champlon) et Jonathan Charles (ex-Wellin), affiche aussi un goal-average impressionnant: +28. «Mais le niveau me semble légèrement inférieur à celui de la province de Luxembourg. J’ai été champion avec Wellin en P2 et les matches me semblaient plus compliqués.»

Il n’y a pas que les résultats de sa nouvelle équipe qui réjouissent Kévin Heligers. «Pour aller à Champlon, j’avais une grosse demi-heure de route. Ici, je suis au terrain en cinq minutes, avance le citoyen de Wanlin. Puis les infrastructures sont d’un autre standing. Nous disposons d’un terrain principal, d’un synthétique et encore de deux autres terrains en herbe. Un vrai luxe. Sans parler des six vestiaires.»

Servais, Talmas, Lejaxhe et Joosens
Le médian namurois suit évidemment, à distance, la première partie de saison de ses anciennes couleurs. «J’ai régulièrement Gaëtan (Dave) au téléphone. Compte tenu des nombreux départs, je pense que Champlon réalise un départ tout à fait correct, mais il doit tout de même gagner en régularité. D’une semaine à l’autre, c’est le jour et la nuit. Quant à Wellin, j’ai un peu peur que l’accumulation de défaite par un but d’écart (NDLR, cinq depuis le début de saison) ne commence à miner le moral des troupes.»

Les joueurs qui l’ont le plus marqué dans les deux clubs? «Grégory Servais à Champlon, forcément. Il était au-dessus du lot. Bastien Talmas, lui, avec sa puissance, nous a cruellement manqué quand les terrains ont commencé à devenir gras. À Wellin, Nicolas Bonmariage est un super-coéquipier. Des jeunes comme Morgan Lejaxhe ou Dylan Joosens ont du talent, eux aussi, mais ils ont du mal à l’exploiter pleinement le week-end. Avec leurs qualités, ils devraient être des titulaires indiscutables à Wellin, or ce n’est pas toujours le cas.»

vendredi 27 octobre 2017

Wellin a oublié de tuer le match (Résumé de Wellin - Haut-Fays 22/10)

Ce dimanche Wellin se déplacait à Haut-Fays, candidat au top 5 et qui reste sur une belle série. Un vent fort et un terrain peu académique promet une rencontre compliquée. Les visités poussent d emblée et il faut un arrêt de Merny après 30 secondes a peine pour empêcher Wellin de subir la douche froide. Les offensives des locaux restent heureusement sans conséquences. Au quart d'heure les jaunes et bleus prennent peu à peu le jeu a leur compte et voient le gardien local capter ou dévier en coup de coin quelques ballons chauds. C est d ailleurs sur coup de coin que Wellin ouvrira le score suite au coup de casque de Renard. Un peu plus tard l arbitre siffle un penalty commis sur De Barros, Sion s'élance mais Deward le gardien visité écarte la tentative. 0-1 a la pause. En seconde période le vent est toujours bien présent et aide les locaux dans leurs offensives, il n'y en a plus que pour haut-fays, Merny doit sortir plusieurs ballons, les jaunes et bleus en ont plein les pieds. Un but logiquement annulé pour hors jeu permettra aux wellinois de préserver leur avance mais quelques instants plus tard ils doivent s incliner sur un long ballon. 1-1. Haut-fays pousse pour prendre les 3 points, Bihain aura la balle de hold-up au bout du pied a 5min du terme mais sans pouvoir la pousser au fond. Un match nul qui n arrange personne, une mi temps par équipe et peu d enseignement a retenir sur un terrain compliqué et avec beaucoup de vent. "Il est temps d'arrêter de reculer de 30m dès que l'on mène, chaque week-end nos erreurs nous coûtent des points et les consignes ne sont pas respectées durant 90min mais durant 45-60...impossible de maîtriser notre avance dans de telles conditions, les joueurs doivent se discipliner" avance le coach wellinois.

lundi 23 octobre 2017

Un nul qui n’arrange vraiment personne - lavenir.net

Wellin - Érezée : 1 - 1



WELLIN: Wigny 6, A. Lejaxhe 5, Lemaire 6, Tricnaux 7, Joosens 6, Daphne 6, G. Schroeder 7, Bonmariage 5, T. Schroeder 6 (84’, Lardot), Hayon 5, Pigeon 6 (46’, M. Lejaxhe 6)

ÉREZÉE : Nijskens 6, Macoir 4, M. Dodet 6, Mewissen 6, Fraipont 6, Bohm 7, Sevrin 5, Van Massenhove 6 (66’, Bodson), Puerta Lopez (25’, Debaucheron 4; 72’, D. Leboutte), R. Leboutte 6, Baudrie 6.

Arbitre : D. Englebert 6,5. Match assez tranquille avec des acteurs corrects. Une carte jaune trop sévère pour G. Schroeder.

Assistance : 50.

Cartes jaunes: Macoir, Fraipont, Bohm, G. Schroeder.

Note du match : 5.

Buts: Bohm (11’, 0-1), Tricnaux (66’, 1-1).

11’, Bonmariage perd le ballon à mi-terrain, Bohm est lancé dans le dos de la défense de Wellin et ne se fait pas prier (0-1).

66’, Tricnaux entre dans le jeu, se met sur son pied droit et voit sa frappe légèrement déviée qui trompe Nijskens (1-1).

Wellin a stoppé l’hémorragie ce dimanche en ne concédant pas une sixième défaite d’affilée dans ce championnat. Après une première période catastrophique, les hommes de Thomas Lebrun ont enfin enfilé leur bleu de travail et ont imposé leur impact physique dans cette rencontre. La deuxième période était totalement à leur avantage et l’égalisation, signée Tricnaux, était logique. Mais ce Wellin-là a manqué de concentration, d’envie et de justesse tout au long de la première partie, à l’image du but concédé face à un Bohm profitant d’une perte de balle de Bonmariage et d’une mauvaise communication entre la défense et Wigny.

« Mon discours à la pause? J’ai dit à mes joueurs qu’on se dirigeait tout droit vers la P2 en jouant de cette manière, dit Thomas Lebrun, le T1 de Wellin. Il y a eu la réaction oui, mais heureusement. Sinon, je me poserais des questions. Un point face à un concurrent direct à la maison, c’est insuffisant dans notre situation actuelle. Ce n’est pas la première fois qu’on ne joue que 45 minutes sur un match. Et cela pourrait nous coûter cher au final. »

Wellin, avec ce point, évite de se retrouver lanterne rouge, place occupée par Nothomb. De son côté, Érezée a loupé l’occasion de confirmer son succès acquis face à Oppagne la semaine passée et reste en bas de tableau.

«C’était le jour et la nuit,commente José Bonjean, le coach des Canaris. Je n’ai pas reconnu mon équipe. C’est le troisième dimanche que l’on joue et chaque fois, nous avons été moyens. Il faut en tirer des conclusions. Et puis certains râlent lorsqu’ils ne jouent pas et ont eu l’occasion de montrer quelque chose aujourd’hui. Je suis désolé, mais ils n’ont rien montré.»
Notons que hormis le changement de mentalité, la montée sur l’échiquier de Gilles Schroeder a été prépondérante pour les Wellinois. Avec sa rage de vaincre, il a insufflé un souffle nouveau à son équipe, Tricnaux apportant cette touche technique nécessaire pour faire la différence. Chez les Canaris, José Bonjean pointait le manque de justesse de ses avants. Érezée, qui présente la plus mauvaise attaque de la série avec huit buts marqués, a, en effet, mal négocié 4 à 5 contres qui auraient pu être meurtriers. Mais Wellin, via A. Lejaxhe deux fois ou encore Bonmariage aussi, manquait de punir des Canaris qui s’en sortent bien avec le point.


samedi 21 octobre 2017

Érezée peut renvoyer Wellin à huit longueurs

sources : L'avenir - M. Pn.

Wellin - Érezée : Dimanche, 15 h




Plus encore que Nothomb, qui reçoit un candidat au Top 5 voire au podium, Wellin est sous pression, ce week-end. Face à Érezée, l’actuel 11e du classement, les hommes de Thomas Lebrun n’ont tout simplement pas droit à l’erreur. Un septième revers, un sixième de rang, renverrait les Jaune et Bleu à huit longueurs de leur adversaire du jour.

«Pas comparable avec l’an passé»
Quand on sait que les Wellinois comptent déjà douze unités de retard sur Rossignol et dix sur Chaumont, annoncés au départ comme des concurrents dans la lutte pour le maintien, on se dit qu’ils ont intérêt à mettre la machine en route rapidement. Autrement dit, à réaliser un 6/6 face à Érezée et Champlon, car derrière, ce sont Meix, Saint-Léger et Rossignol qui se profilent, soit trois des cinq premiers.

Rappelons que la saison dernière, Samuel Lefèbvre avait jeté l’éponge après huit matches, alors que les Wellinois comptaient une unité de plus qu’aujourd’hui. «Mais la situation actuelle n’est pas vraiment comparable, tempère le président wellinois, Christophe Manz. L’an passé, nous avions pris plusieurs gifles (NDLR, 4-0 à Champlon, 7-0 à Ethe). Là, nous restons sur cinq revers, mais tous concédés sur le plus petit écart.»

Après la raclée à Ethe, voici un an, Christophe Manz avait qualifié ses joueurs de «fonctionnaires du football», ajoutant même que certains étaient «imbus de leur personne». Le ton est nettement moins sévère aujourd’hui. «Je n’ai pas grand-chose à reprocher au groupe ou au staff, dit-il. Les joueurs font preuve de bonne volonté. Ils ne sont tout simplement pas récompensés de leurs efforts. Sur ce que j’ai vu, nous ne sommes pas à notre place. Il nous manque simplement ce petit brin de chance. Après, il est clair qu’il ne faut plus trop tarder. Une victoire ce week-end nous ferait le plus grand bien.»

vendredi 13 octobre 2017

Wellin B va-t-il croquer un autre ogre?

Sources : lavenir.net



Une semaine après être revenu surprenant vainqueur de leur périple à Villance, Wellin B va-t-il récidiver ce week-end lors de leur nouveau voyage en terre des favoris, à Tellin cette fois ?

Nul doute qu’ils en rêvent. Mais ils devront faire face à des Tellinois désormais bien conscients du piège qui se dressera face à eux samedi soir. Et surtout, bien armés.

Conscient du danger, Villance devra également l’être dimanche avec un déplacement à Saint-Médard qui se retrouve, à la surprise générale, à une belle 6e place. Fini l’époque où affronter les Saint-Médardois annonçait une balade dominicale.

Enfin, notons un prometteur Carslbourg – Warmifontaine pour la bataille du Top 3.

lundi 9 octobre 2017

Villance surpris par des Wellinois conquérants : L'Avenir

Villance 1 – 2 Wellin B



Avec bien plus d’envie, Wellin B a signé l’exploit du week-end en battant Villance

Encore une preuve que cette série recèle de surprise, Villance a été surpris par une équipe de Wellin B qui était en recherche d’efficacité, clairement trouvée. «On est tombé sur une très belle équipe de Wellin, admet Christian Lheureux, cornac visité.Wellin a joué avec plus d’envie, avec un beau jeu et nous, nous nous sommes sans cru trop beau. Nous avons perdu le match sur notre première période exécrable.» C’est Charlier qui a ouvert le score en première période d’un superbe coup franc (0-1). Si Duret a bien égalisé, d’un bel effort personnel (1-1), en seconde période, c’est donc logiquement que Wellin a émergé sur un contre conclu par le jeune Fallay (1-2).

Arlon confirme, Wellin piétine - Robert PONSAR - L'Avenir

Wellin - JL Arlon : 1 - 2



WELLIN: Wigny 6, T. Schroeder 6 (77’, Liesnard), Lemaire 5, Daphné 6, Grandjean 5 (80’, M. Lejaxhe), Lardot 7, G. Schroeder 6, Tricnaux 7, Bonmariage 6, Hayon 5, Pigeon 5 (64’, Bihain 6).

FCJLA: Brabant 5, Demelenne 6, Laurent 6, Closse 7, Guerenne 7 (90’, Davies), Cachbach 6, Coelho 7, Volckaerts 6 (75’, V. Hausman), Gonzales 6, Penga 7, Njia 6 (79’, Leyder)

Arbitre: Bruno Gillet 7. Tous ses coups de sifflet sont justifiés. Peut-être un tantinet illogique dans sa distribution de cartons. Il a suivi naturellement son assistant, M. Cornet, bien placé pour annuler le but de Schroeder pour hors-jeu à la 93’.

Cartes jaunes: Demelenne, Laurent, Lardot, Hayon, G. Schroeder.

Assistance: 30

Note du match: 6.

2’, coup franc wellinois mal négocié. Arlon se dégage et Coelho entame un raid de 50 m balle au pied, avant de battre Wigny (0-1).

21’, sur centre de Njia, la reprise du front de Guerenne frappe la barre.

22’, nouvelle grosse floche de Brabant. qui relâche un ballon anodin. Tricnaux, à l’affût, exploite l’aubaine (1-1).

31’, Njia tente une frappe tendue qui trouve le coin du but (1-2).

61’, Barbant claque un obus de Lemaire.

90’+3, Arlon, via Davies et Closse, trouve deux fois le poteau

90’+4, G. Schroeder marque de la tête, mais M. Cornet le signale en position hors jeu.

À peine deux poignées de spectateurs pour le coup d’envoi de ce match, qui se déroule sur un billard par rapport au bourbier de Sarajevo.

Après la défection de leur mentor Arnaud Lejaxhe, qui s’est coupé deux doigts le matin, les Jaune et Bleu auront le coup d’assommoir avec le but rapide de Coelho dès la deuxième minute. Déjà qu’ils n’ont pas besoin de ce handicap quand on sait qu’ils démarrent leurs rencontres à la manière d’un diesel.

Arlon déroule autant qu’il séduit. «Je n’ai pas encore vu une aussi belle équipe cette année », confiera l’ancien président, Patrick Davreux. Et cette belle équipe aurait dû voir sa prestation trois étoiles du premier acte se traduire par un écart d’au moins deux buts. Mais une fois encore, c’est par son gardien qu’Arlon se fera peur. La bourde de Brabant relance le débat et semble pétrifier des Arlonais qui se montreront bien moins saignants après la pause. Que les très rares supporters, et non les dirigeants, tous absents, remercient bien Njia de leur avoir redonné l’avance au tableau d’affichage avant de s’éteindre en seconde période, victime d’une condition un peu déficiente.

Arlon est en progrès, dommage qu’il ne livre pas 90 minutes comme les 45 premières qui masquent un classement bien peu en rapport avec son potentiel.

Pour Wellin, le feu clignote déjà à l’orange après cette quatrième défaite de rang. On arguera bien, sans vraiment convaincre, que le but litigieux de Shroeder, en fin de match, aurait quand même valu un point. Mais on aura le bon goût de ne point mégoter sur le succès mérité des hommes de Chapelle. Le triptyque qui se profile avec Chaumont, Erezée et Champlon sera déjà presque crucial pour espérer rester présent dans cette course folle d’un championnat passionnant.

Quant à Chapelle, il rumine encore sur les points ridiculement perdus sur de véritables cadeaux. Sans cela, son équipe serait en lutte pour le podium.

dimanche 8 octobre 2017

Wellin B crée l'exploit à Villance qui perd la tête de la P3C !!!


Wellin B à crée un véritable exploit ce dimanche chez le leader, Villance,
grâce à une superbe Victoire 1-2. Le premier but à été inscrit en première mi-temps 
par Arthur Charlier sur un coup franc magistral. Les locaux ont égalisé en 2è mt. mais le 
buteur maison Thibaut Fallay à offert la Victoire aux Wellinois sur un contre.

samedi 7 octobre 2017

Après son accident, Nicolas Vincent garde le moral - Sud-presse


Hayon ne s’est pas encore dit «Waouh!» - Interview : Mathieu PELTGEN - L'Avenir

SOURCES :  Interview : Mathieu PELTGEN - L'Avenir
À 34 ans, Fabian Hayon entame sa neuvième saison à Wellin.
 Il fait partie des meubles.

Fabian Hayon, début septembre, vous vous demandiez qui allait bien pouvoir marquer des buts pour Wellin. Vous êtes rassuré?


Sur ce point, oui, puisque nous avons déjà inscrit dix buts, ce qui fait nous la troisième meilleure attaque de la série. Le problème, c’est qu’on a la moins bonne défense. Difficile de gagner des matches quand on prend minimum deux buts tous les week-ends…

Cette fragilité défensive vous envoie à la dernière place du classement. Vous êtes inquiet?
Non, je suis plus frustré qu’inquiet. Je suis convaincu que nous valons mieux que nos quatre points actuels. Nous jouons bien au foot, mieux que la saison passée, mais chaque erreur se paye cash. Les treize buts encaissés résultent davantage d’un problème de concentration que d’organisation. Ethe inscrit le but de la victoire à la suite d’un coup franc et la semaine dernière à Marloie, nous prenons à nouveau trois buts sur phases arrêtées. Cela ne peut pas arriver. C’est d’autant plus frustrant que dans le jeu, nous faisons jeu égal avec nos adversaires. On vient de perdre trois fois d’affilée par un but d’écart contre des grosses écuries (NDLR, Libramont, Ethe et Marloie). La preuve qu’il ne manque pas grand-chose.

Vous entamez votre mois de vérité?
Clairement, oui. Arlon, Chaumont, Érezée puis Champlon au programme. Il faudrait prendre neuf points pour se donner un peu d’air.

Cette saison est un peu particulière pour vous: votre entraîneur, Thomas Lebrun, est plus jeune que vous. Il ose vous enguirlander?

C’est d’autant plus particulier que je connais Thomas depuis longtemps. Nous avons fait nos classes ensemble à Rochefort, avant qu’il ne rejoigne le Standard. Puis j’ai rejoué un an avec lui en équipe première, à Tellin. Mais cela ne pose pas de problème d’autorité: à ses yeux, je suis un joueur comme un autre, à mes yeux, il est un entraîneur comme un autre. Le respect du coach a toujours fait partie de mes valeurs. S’il me demande d’aller sur le banc, je vais sur le banc. Sans broncher.

Le respect du coach, c’est une valeur qui se perd, non?
À Wellin, on a de la chance. Les jeunes, je pense à Léo Lemaire et Lucas Bihain notamment, sont à l’écoute. Mais ce n’est pas pareil partout, c’est clair. Aujourd’hui, beaucoup de jeunes pensent qu’ils n’ont plus rien à apprendre. Ils te répondent «Oui, oui, je sais», mais deux minutes plus tard, ils commettent la même erreur. Puis s’ils se retrouvent sur le banc, ils font la gueule ou claquent la porte.

À 34 ans, vous entamez votre neuvième campagne à Wellin et vous êtes toujours titulaire indiscutable. C’est quoi votre secret?

Je continue à travailler. Et même un peu plus qu’avant. Une à deux fois par semaine, en plus des deux entraînements, je vais courir sur le temps de midi, trente à quarante minutes. C’est indispensable pour garder la forme à mon âge, car la récupération n’est plus la même qu’à 20 ans.

Quel est l’adversaire direct qui vous a posé le plus de problème, durant toutes ces années?
Le premier qui me vient à l’esprit, c’est Patrick Collin. Pas plus tard que la semaine dernière, il m’a donné du fil à retordre. On m’avait dit qu’il n’était pas trop en forme ces derniers temps… Eh bien je peux vous dire que quand il a la même envie que samedi dernier, il est difficile de l’arrêter. Cyprien Breda m’avait aussi laissé une très belle impression, voici deux ou trois ans.

Le champion est connu?
L’an passé, quand on a pris 7-0 à Ethe au premier tour, je me suis dit «Waouh!». Pareil quand nous avons affronté Habay un peu plus tard (5-1). Cette année, nous avons déjà rencontré Oppagne, Marloie et Ethe. Je ne me suis pas encore dit «Waouh!». Sur ce que j’ai vu, ces équipes n’ont pas l’étoffe d’une équipe championne de P1. Donc le titre est-il promis à Meix? Possible. Je n’ai pas encore vu les Gaumais. Ceci dit, une saison, c’est long. L’an passé, tout le monde faisait d’Ethe le futur champion. Les Cassidjes écrasaient tout le monde, puis ils ont tout perdu en l’espace de huit jours, début mars, en réalisant un 0/6 contre Wellin et Bastogne.

Dernière question: avec votre ancienneté, vous devez avoir une sacrée enveloppe à Wellin, non?

(rires). Les augmentations liées à l’ancienneté, ça ne fonctionne pas dans le football. Dans mon cas, c’est même plutôt l’inverse, mais je ne vais quand même pas chicaner parce que mes primes sont rabotées de quelques euros. Je comprends ces réductions budgétaires. C’est de plus en plus difficile pour tout le monde. Wellin est un club familial, sain et bien géré et je m’en réjouis. Ce n’est pas un hasard si, à chaque fois qu’on est descendu, on est remonté aussi vite.

lundi 2 octobre 2017

Revue de presse : Wellin a de quoi être frustré

P1 : Marloie - Wellin 3-2

SOURCES : L'AVENIR

Thomas Schroeder dans l'équipe type !


Buts : 2' Schroeder (0-1), 10' Sébastien Grégoire (1-1), 18' Lejaxhe (1-2), 40' Patrick Collin (2-2), 78' Manu Mahin (3-2)

Première victoire de Marloie sur le Gerny
2', Une longue rentrée dont Daphné a le secret est reprise victorieusement de la tête par Thomas Schroeder (0-1)
10', coup franc excentré pour Marloie. E. Mahin distille un caviar pour la tête de Grégoire (1-1)
18', Arnaud Lejaxhe met fin à une phase confuse dans le rectangle de Pepic. Wellin reprend le dessus au marquoir (1-2)
40', encore un coup franc pour Marloie. Cette fois, c'est Collin qui fait parler son pied gauche pour, des 30 m, donner une trajectoire plongeante au ballon. Personne n'y va de la tête et le ballon rebondit au pied du second poteau (2-2)
78' , E. Mahin prend de nouveau ses responsabilités sur phase arrêtée et trompe tout le monde d'une frappe bourrée d'effets (3-2)

Les baloutches ont eu besoin de trois phases arrêtées pour venir à bout d'une équipe de Wellin dominatrice la majorité du temps, coriace dans les duels et tactiquement très bien organisée.

Un soir de grandes premières pour les hommes du président Hérion qui inscrivent leurs premiers buts de la saison sur le Gerny et empochent, du même coup, leurs premiers points à la maison. Notons en plus qu'ils n'avaient encore jamais marqué sur coup franc cette saison. « Nous empochons les trois points, c'est le principal, se félicite Guy Hérion. On peut dire ce que l'on veut, les points, c'est quand même ça qui nourrit la tête ! Surtout en face à un Wellin, une toute bonne équipe qui a la hargne et sait jouer au foot. Honnêtement, si Wellin prenait un point ce samedi, il ne l'aurait pas volé. » Car il est vrai qu'en l'absence de Grégory Servais, les visités ont la plupart du temps cherché leurs marques, accumulant les approximations et les passes en retrait, d'où un nombre limité d'opportunités devant le but de Wigny.

Wellin a de quoi être frustré

Comme ce fut le cas les semaines précédentes, les Wellinois ont toutes les raisons d'être déçus de ne rien engranger alors qu'ils ont fait le boulot. Après un quart d'heure de jeu, si c'est 0-3, personne ne crie au scandale. Pepic a sorti les ballons qu'il fallait lors des périodes creuses de son équipe.
Se basant sur un Thomas Schroeder omniprésent au milieu du jeu, les Wellinois ont développé un jeu solide, musclé, mais construit. « On n'a rien à se reprocher, explique Nicolas Bonmariage. Perdre des points contre la logique du jeu, ça peut arriver de temps en temps, mais trois matches de suite comme ça, ça fait mal. Nous devons continuer à travailler et nous dire que la roue va finir par tourner ! » On ne peut lui donner tort : gagner au nombre d'occasions franches, ça ne remplit pas toujours le réservoir !

SOURCES : SUD-PRESSE 


P3C : Wellin 3 - 4 Warmifontaine