mardi 29 novembre 2011

Non, Jacquemart ne jettera pas l’éponge - lavenir.net


En scorant à trois reprises sans prendre un seul but, Libramont a de nouveau fait preuve d’une rigueur que son coach Aurélien Gomez apprécie. « Nous sommes bien en place. Il commence à y avoir un fond de jeu qui s’installe, même si j’aurais souhaité davantage de rythme lors de la première période », avance-t-il. Voilà qui contraste nettement avec un relâchement coupable dans le chef des Wellinois. Bien sûr, la bourde de Simon sur le premier but libramontois n’a certainement pas redonné confiance à une équipe décimée. En y ajoutant la blessure de François Nissenne un petit quart d’heure après la pause, on comprendra qu’il devient difficile pour le coach Thierry Jacquemart de composer un onze compétitif. « Avec Olivier Dambly, on essaie de trouver des solutions, mais c’est compliqué car nos choix sont vraiment restreints. Olivier se paie une fracture du nez en amical contre Transinne, Fabian Hayon s’est fait une déchirure à Montleban. Pour Nicolas Bonmariage, c’est une entorse au mini-foot et pour Morgan Lejaxhe, no comment ! »
Et pourtant, le moral du mentor wellinois n’est pas entamé pour autant. Ni d’ailleurs son intention de jeter l’éponge. « On va se serrer les coudes. Mathématiquement tout n’est pas réglé et je continue à y croire malgré certains bruits non fondés. Cela fait trois fois qu’on me dit démissionnaire, alors comprenez que je prends cela de haut », conclut-il. Des propos cautionnés par le président Patrick Davreux.« J’ai été à la fois estomaqué et fâché de lire que nous aurions l’intention de faire appel à Jérôme Grégoire. Il n’en n’a jamais été question. Je suis le parrain de son fils et nous nous appelons souvent en semaine, sans pour autant imaginer un tel scénario. »
À Libramont, Aurélien Gomez reste, lui-aussi, bien assis sur son fauteuil ! Le coach des Mauves ne peut cacher sa satisfaction de pouvoir compter sur un noyau à la fois performant et très solidaire.« J’ai reconduit le onze de départ de la semaine passée car il n’y avait pas de raison de modifier quoi que ce soit. Les résultats me permettent de faire tourner le banc. Je n’ai pas l’habitude de mettre un joueur en évidence, mais avec Claudy Marcolongo, on a l’exemple-type du joueur qui comprend que, même avec deux bons entraînements en semaine, on peut se retrouver sur le banc. C’est un capitaine exemplaire pour les jeunes. Même attitude positive dans le chef de Nicolas Roset, Nathan Gillard ou Jérôme Philippe qui acceptent desortir pour faire tourner l’effectif. » ¦ Y. Jt.