Merny sur le banc de l'équipe type de l'avenir.
FLORENVILLE: Brault 6, Denoncin 6, Dumonceaux 5, Arnould 5, Messai 6, Mani 4 (80’, M. Matz), Roland 6, Safsaf 8, Mendoza 6, François 5 (55’, Baralle 6), Delahaut 5.
WELLIN: Merny 7, Daphné 6, Delahaut 5, A. Lejaxhe 5, Lemaire 6, Bonmariage 5, G. Schroeder 6, Bigonville 4, M. Lejaxhe 6, Pigeon 6, Guidon 6.
Arbitre: M. Collin 6. Dans un match à enjeu avec des contacts parfois musclés, il faut rester ferme. Ce qu’il a fait, même s’il s’est parfois montré trop tatillon.
Buts: Safsaf (24’, 1-0; 58’, 2-0), M. Lejaxhe (77’, 2-1), Mani (79’, csc, 2-2).
Cartes jaunes: G. Schroeder, Bigonville, Roland.
Assistance: 50.
Note du match: 5.
23’, coup franc brossé et tendu de Safsaf, le ballon prend la direction des filets avant que Bonmariage ne mette désespérément le pied pour, en vain, tenter d’écarter (1-0).
58’, Safsaf prend toute la défense wellinoise de vitesse, arme sur Merny qui repousse l’envoi dans les pieds de l’avant florentin qui double l’avance (2-0).
77’, M. Lejaxhe, au coup franc, place le cuir au-dessus du mur. Brault tente une envolée, mais ne peut empêcher le ballon de se loger dans le plafond (2-1).
79’, Guidon s’échappe sur le flanc droit et redresse dans le paquet où Mani dévie dans son propre but (2-2).
Malgré le vent venu jouer les trouble-fête samedi, les acteurs ont oublié le plus souvent de poser leur jeu au sol, pratiquant par de longs ballons aériens improductifs. À leur seule décharge, on notera cependant un terrain plus que sautillant pour ce duel de la peur. Pendant la première période, il a fallu un grand Merny entre les bois pour éviter que Florenville creuse un écart déterminant face notamment à Delahaut, Messai ou Safsaf. Ce dernier trouvera cependant la faille avec le concours d’un Bonmariage qui, comme la semaine passée, est quelque peu poursuivi par la scoumoune. Avant l’heure de jeu, les visités pensaient avoir fait le maximum, mais trop sûrs d’eux, ils vont devoir déchanter en l’espace de deux minutes fatales. «On avait pourtant le match en mains, regrette Kevin Safsaf. À un moment donné, nous étions plus proches du 3-0 que du 2-1. Je prends ce point comme une défaite au vu de notre situation. Il faut aussi savoir provoquer la chance et nous ne l’avons pas fait.»
Souvent sollicité, Edwin Merny est sans doute celui qui a déjoué les plans visités. «On a subi la pression durant toute la première période qu’on a abordée un peu trop à la légère. On partait avec l’intention de prendre les trois points pour se mettre totalement à l’abri. Mais vu la physionomie du match, je pense qu’on doit être content avec le partage.»
L’ensemble du scénario ne peut que donner raison au dernier rempart wellinois. Ce n’est que dans l’ultime quart d’heure que ses équipiers ont sorti quelque peu la tête de l’eau avec une réussite totale sur deux actions qui vont se révéler déterminantes au décompte final. Si aucune formation n’est encore mathématiquement sauvée, Wellin a fait un meilleur pas que son adversaire du jour qui va devoir batailler ferme face aux autres menacés.