samedi 28 octobre 2017

Heligers prépare le champagne

SOURCES : M. Pn. - L'Avenir




Passé par Wellin puis Champlon, Kévin Heligers a retrouvé sa province de Namur, cet été. Et l’un de ses clubs formateurs précisément, Beauraing.

Pour l’heure, l’ancien meneur de jeu des Rossoneri ne regrette pas d’avoir reculé d’un échelon. «Je suis revenu à Beauraing pour être champion en P2 et c’est bien parti, savoure-t-il. Nous restons sur neuf succès de rang et nous sommes premiers avec 28/30. Le deuxième classé pointe déjà à huit longueurs. Mais bon, un championnat, c’est long.»

L’équipe beaurinoise, où évoluent également Jordan Mayanga (ex-Wellin, Marloie et Champlon) et Jonathan Charles (ex-Wellin), affiche aussi un goal-average impressionnant: +28. «Mais le niveau me semble légèrement inférieur à celui de la province de Luxembourg. J’ai été champion avec Wellin en P2 et les matches me semblaient plus compliqués.»

Il n’y a pas que les résultats de sa nouvelle équipe qui réjouissent Kévin Heligers. «Pour aller à Champlon, j’avais une grosse demi-heure de route. Ici, je suis au terrain en cinq minutes, avance le citoyen de Wanlin. Puis les infrastructures sont d’un autre standing. Nous disposons d’un terrain principal, d’un synthétique et encore de deux autres terrains en herbe. Un vrai luxe. Sans parler des six vestiaires.»

Servais, Talmas, Lejaxhe et Joosens
Le médian namurois suit évidemment, à distance, la première partie de saison de ses anciennes couleurs. «J’ai régulièrement Gaëtan (Dave) au téléphone. Compte tenu des nombreux départs, je pense que Champlon réalise un départ tout à fait correct, mais il doit tout de même gagner en régularité. D’une semaine à l’autre, c’est le jour et la nuit. Quant à Wellin, j’ai un peu peur que l’accumulation de défaite par un but d’écart (NDLR, cinq depuis le début de saison) ne commence à miner le moral des troupes.»

Les joueurs qui l’ont le plus marqué dans les deux clubs? «Grégory Servais à Champlon, forcément. Il était au-dessus du lot. Bastien Talmas, lui, avec sa puissance, nous a cruellement manqué quand les terrains ont commencé à devenir gras. À Wellin, Nicolas Bonmariage est un super-coéquipier. Des jeunes comme Morgan Lejaxhe ou Dylan Joosens ont du talent, eux aussi, mais ils ont du mal à l’exploiter pleinement le week-end. Avec leurs qualités, ils devraient être des titulaires indiscutables à Wellin, or ce n’est pas toujours le cas.»