Longlier - Wellin Dimanche à 15h
Les années se suivent et se ressemblent, à Wellin. Ce n’est rien de le dire. Comme il y a deux ans et comme la saison dernière, les Jaune et Bleu comptent quatorze unités après douze sorties. Un plan comptable ni folichon, ni désespérant. Du Wellin tout craché, en somme. Autrement dit, ce n’est pas encore cette année que l’on sortira les flûtes de champagne au Pâchis Lamkin. Une critique ? Non, un aveu. « Wellin est une équipe moyenne de P1. On ne pratique pas un football chatoyant, on le sait. J’ai été aligné plusieurs fois seul devant, à Arlon notamment, et j’avais l’impression d’avoir atterri sur une île déserte. Je regardais les ballons passer au-dessus de ma tête. Mais sincèrement, à choisir, je préfère prendre des points en jouant mal plutôt que l’inverse, confie le Wellinois Arnaud Lejaxhe, qui aurait pu se retrouver dans l’autre camp. Longlier m’a contacté plus d’une fois, ces dernières saisons. Certains comitards longolards m’ont répété que la porte resterait toujours grande ouverte. Mais j’ai systématiquement décliné, pour une raison de proximité. »
Toujours est-il que pour éviter de rentrer au pays les mains vides, dimanche, les Wellinois s’appuieront sur les vertus qui leur ont permis de prolonger leur bail en P1 ces deux dernières saisons : l’efficacité et l’engagement.¦
M. Pn.
