samedi 18 novembre 2017

Davreux : «10 chances sur 10 de se sauver» - M. Pn. - L'Avenir


Cédric Davreux n’a vu qu’une seule fois Wellin gagner en championnat depuis son retour.

Un chat noir, Cédric Davreux? Depuis que l’ancien président a réintégré le comité en mars dernier, les Wellinois n’avancent plus.

«C’est bien simple, je n’ai vu Wellin gagner qu’une fois en championnat depuis mon retour (NDLR, 4-2 contre La Roche lors du troisième match de championnat), dit-il. Bon, en réalité, je n’étais jamais vraiment parti. Après avoir quitté la présidence en janvier 2015, j’étais toujours présent, mais comme simple supporteur.»

Cédric Davreux a donc fini par réintégrer l’organigramme du club au printemps dernier. Histoire de soulager Maxime Desset. «Il a un œil sur toutes les composantes du club, tandis que je m’occupe spécifiquement de l’équipe première», confie l’ancien président. Mais que dit le nouveau responsable sportif, lorsqu’il constate que son équipe occupe la dernière place à la mi-novembre? «Je réponds qu’il reste encore beaucoup de matches! Sincèrement, je pense que nous ne sommes pas à notre place. En onze rencontres, nous n’avons perdu qu’une fois par plus d’un but d’écart. C’est bien la preuve qu’il ne manque pas grand-chose. Le football se joue parfois sur des détails. Si vous remplacez tous les poteaux que nous avons touchés par des buts, nous sommes dans le ventre mou à l’heure qu’il est. La roue finira bien par tourner.»

Budget réduit de 25%
Il n’empêche qu’avec huit unités de retard sur le dixième classé, en sachant qu’il faudra peut-être en laisser quatre dans son dos pour se sauver sans passer par les barrages, Wellin n’a plus de temps à perdre. «Combien de chances je donne à Wellin de se sauver, sur dix? Dix! Je suis un éternel optimiste. L’équipe qui a tenu le leader (Meix) en échec voici quinze jours a sa place en première provinciale, assure Cédric Davreux. Ce point valait bien une victoire. Nous l’avons d’ailleurs fêté comme il se doit. Wellin ne sera de toute façon jamais une grosse écurie de première provinciale. Il n’en a pas les moyens. Nous avons encore réduit le budget de 25% cette saison et malgré ça, quasiment tous les joueurs sont restés. Et les deux garçons qui sont partis (NDLR, Guidon et Jourdan) ne l’ont pas fait pour des raisons financières. Wellin est un club sain et il le restera, en sachant bien que toutes les dépenses augmentent d’année en année.»

Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augure, on rappellera que l’ES Wellin n’a jamais enchaîné quatre saisons de rang en P1…