Wellin 1 Meix-devant-Virton 1
Les buts : 10e Lemaire (1-0), 53e Lemaire CSC (1-1)
Wellin : Wigny 7, Lemaire 6,5, Joosens 6, A. Lejaxhe 6, Daphne 6,5, Grandjean 6 (85e M. Lejaxhe), G. Schroeder 7,5, Tricnaux 6 (78e Lardot), Bonmariage 6,5, Hayon 6, Delahaut 6 (67e Bihain)
Meix : Brolet 6, Bitaine 6, Denoncin 7, Schoore 6,5, Bertin 6 (75e Maillen), Collette 6,5, N.Georges 6,5, T. Day 7, Herman 6 (88e J.Georges), Godfrind 6,5, Breda 6,5 (81e Simons)
Cartes jaunes : Tricnaux, Collette, Bonmariage, Breda, Schoore, Lemaire, Daphne
Arbitre : M. Prévot.
Assistance : 100.
Lorsque Benjamin Wigny arrête le penalty de Thomas Herman (24e), on se dit que la lanterne rouge à la baraka et va pouvoir créer la sensation du week-end. Wellin mène en effet 1-0 (un but de Lemaire) mais commence déjà à reculer. Le leader a pris comme attendu le jeu à son compte. Et après quelques timides tentatives à distance, il hérite d’un penalty. Mais T.Herman ne profite pas de l’aubaine pour égaliser. « Je le tire pourtant bien, mais leur gardien a bien été la chercher. Ils ont eu une occasion et ils ont marqué un but. De notre côté, nous n’avons jamais pu trouver la faille pour percer leur défense. Ce n’était pas simple, surtout sur un terrain difficile à jouer. Et face à cinq défenseurs alignés derrière en permanence… », commentait le milieu offensif méchois.
Un succès avec les tripes
Chacun joue avec ses armes. Wellin a gagné ce point avec les tripes et en mettant du cœur à l’ouvrage ! S’il est vrai que les Méchois ont développé du jeu, sans nécessairement se créer une multiple d’occasions, leur hôte à fait ce qu’il a pu pour conserver son avance. Et il l’a plutôt bien fait car il n’a jamais craqué. Enfin, presque… Car peu avant l’heure de jeu, Léo Lemaire dévie malencontreusement le cuir dans ses filets. « J’ai eu de la chance sur le premier but que j’ai marqué dans le bon camp. Sur le second, on parlera plutôt de malchance (rires). Ce n’est possible de développer notre jeu contre une telle équipe. Ils nous ont pressés très haut tout le temps. On prend quand même un peu de plaisir en jouant, même si on est dominé durant tout le match et qu’on ne parvient qu’à franchir la moitié de terrain qu’à de rares reprises », commente le seul buteur de la partie.
Maturité et maîtrise
Que peut-on reprocher aux Méchois ? Hormis le fait qu’ils ne sont pas parvenus à tromper Benjamin Wigny, bien protégé par un mur jaune, pas grand-chose. « On a joué au foot. L’équipe a fait preuve de maturité et de maîtrise. On n’est pas récompensé. Il ne nous a pas manqué grand-chose pour remporter ce match », confirme Lionel Zanini.