MEIX : Anciaux 6, Bertin 6, J. Georges 5, Arend 6, Collette 6, N. Georges 6, Herman 6 (80', Tribolet), Godfrin 6, Firre 7, Day 7, Neetens 7 (73’, Simons).
Arbitre: N. Holtzeimer 6. Même s’il aurait dû prendre des décisions plus tôt dans la partie pour sanctionner des fautes, notamment dans chaque rectangle, il sort une prestation correcte dans une partie engagée.
Buts: A. Lejaxhe (68', 1-0), Simons (90'+2; 1-1).
Cartes jaunes: T. Schroeder, M. Lejaxhe, Collette, Herman.
Assistance: 120.
Note du match: 6.
68', Jourdan entame une longue course sur le flanc gauche en mettant J. Georges dans le vent, pour redresser le ballon vers A. Lejaxhe qui croise imparablement au second poteau (1-0).
90'+2, Godfrin récupère dans le petit rectangle et dévie pour Simons qui reprend en pleine volée (1-1).
Il a fallu attendre les arrêts de jeu pour que les Méchois trouvent la récompense de tout leur travail de construction déjà bien présent durant la première période. Après dix minutes de jeu, Godfrin secouait déjà la transversale wellinoise avec dans la foulée une position hors-jeu et une faute non sifflée dans le petit rectangle. La réplique venait des pieds de Jourdan qui, seul face à Anciaux, voyait le dernier rempart méchois écarter du pied.
Passé la demi-heure, c’était dans l’autre camp qu’une phase litigieuse allait soulever l’ire des visités lorsque Morgan Lejaxhe s’écroulait dans le petit rectangle, sans réaction de la part de M. Holtzeimer. Lors du dernier quart d’heure avant la pause, ce sont les Méchois qui allaient alerter Wigny à trois reprises avec un tir à bout portant de Godfrin écarté par le portier visité, une reprise de la tête du même Godfrin déviée en coup de coin et un boulet d’Arend repoussé des poings par Wigny.
La seconde période voyait les deux formations baisser quelque peu le rythme des échanges. Les visiteurs continuaient à maîtriser la possession de balle, mais restaient improductifs au moment du dernier geste. «C’est un peu à l’image des rencontres précédentes, reconnaissait le coach Lionel Zanini. On essaie de proposer du beau football, mais on manque de tueurs pour concrétiser. Mais si je suis déçu car on méritait mieux, je retiens ce point arraché aux forceps et cette sortie me procure des arguments positifs pour la suite dans l’optique du maintien.»
C’est donc dans la dernière demi-heure que tout va se débloquer. Wellin croyait sans doute avoir creusé l’écart salvateur à la 68', mais la détermination adverse allait mettre cet espoir aux oubliettes. «Nous sommes passés à côté de la montre en or, avouait Pierre Devuyst. Mais dans l’absolu, il faut bien reconnaître le mérite de l’adversaire qui y a cru jusqu’au bout. Tout le monde repart sans doute un peu insatisfait, mais un point pourra peut-être faire le bonheur de chacun au final.»
Car à l’issue de ce partage, chaque formation a déjà le regard tourné vers le sprint final avec pour chacun l’objectif de laisser quatre équipes dans son dos. Équipes qu’ils vont affronter lors des trois prochaines rencontres.