lundi 12 novembre 2012

Wellin et Ochamps s’échappent - l'avenir.net

Nassogne 0 – Wellin 1

Un seul but dans ce sommet et il vaut de l’or. Wellin compte désormais neuf unités d’avance sur Bouillon, troisième, et dix sur le duo Libin-Nassogne, qui se partage la quatrième place. Seul Ochamps reste dans la roue du maillot jaune (et bleu).

Hier après-midi, Wellin a une nouvelle fois confirmé qu’il était le tout grand favori de la série. Après avoir écarté Ochamps, Bouillon et Libin, les Wellinois se sont débarrassés du dernier membre du top 5 qu’ils n’avaient pas encore affronté. Et c’est évidemment ce diable de Mayanga qui a crucifié la bande à Alain Philippe, en plantant l’unique rose de la partie à l’heure de jeu. «Il n’a échappé qu’une fois à la garde de Bosquet et ça lui a suffi pour faire gagner Wellin, glisse le mentor de Nassogne. Pour le reste, on a surtout assisté à une grosse bataille d’entre-jeu. Nous aurions toutefois pu ouvrir la marque au quart d’heure si Hautot n’avait raté l’immanquable. Je regrette aussi que l’arbitre n’ait pas pris ses responsabilités dans les arrêts de jeu, en nous accordant un coup franc plutôt qu’un penalty pour une faute sur Dabe. Il a clairement été accroché dans la surface (NDLR : les images de TV lux le confirment). Pour résumer, je dirais que le métier de Wellin a fait la différence ce dimanche.»

Wellin qui a également touché deux fois les bois, par Nissenne et… Dubois. 



Bouillon 0 – Paliseul 0

Troisième match sans victoire pour Bouillon, qui est resté muet pour la deuxième fois de rang, samedi soir, face à Paliseul. Un Paliseul qui avait retrouvé ses vertus de la saison dernière : rigueur et organisation sans faille. «J’avais opté pour un système plus prudent, confie Tony Regnier, le mentor des Grenouilles. On a laissé l’initiative à Bouillon, qui a bien posé le jeu, mais n’a jamais vraiment réussi à se montrer dangereux. Notre gardien, Xavier Lapagne, a parfaitement géré le trafic aérien. Simon Caron, lui, a régné en maître dans l’entre-jeu.»

En contre-attaque, Paliseul aurait pu signer le hold-up parfait, mais son goleador Ostojic n’a pas réussi à trouver le cadre bouillonnais. « Finalement, le score est logique», résume Tony Regnier.

Tellin 2 – Chaumont 1

Qui pourra arrêter ce Tellin-là? Samedi soir, les hommes de Luc Charlier ont aligné leur cinquième victoire de rang, permettant à leur dévoué bénévole Léon Tosquin de fêter dignement son 80e anniversaire après la rencontre. Les Chaumontois n’ont toutefois pas manqué de leur donner du fil à retordre.«Chaumont est assurément l’une des plus belles équipes que j’ai vues depuis le début de saison, confie Christian Jacob, le secrétaire tellinois. Devant, ils sont très vifs. Nous nous sommes tout simplement montrés plus réalistes qu’eux.»

Le grand bonhomme de la soirée s’appelle Florent Pigeon. Le jeune meneur de jeu de Tellin a inscrit les deux buts des siens. Ce doublé, il le dédie à son cousin Jonatan, à qui la route a ôté la vie, mercredi dernier. Entre les deux réalisations des Rouge et Noir, Gravé avait rétabli la parité. Et son coéquipier Bodson avait, lui, pris la porte, après avoir asséné un coup de coude à un Tellinois.

Vaux-sur-Sûre 0 – Ochamps 2

Vous vous souvenez du coup franc de Ronaldinho, à la coupe du monde 2002, face à l’Angleterre de David Seaman? Eh bien on a assisté au remake de cette scène, samedi soir, avec l’Ochamptois Do Rosario dans le rôle du Brésilien. Comme face à Sibret et Bouillon ces deux dernières semaines, le défenseur des Canaris a débloqué le marquoir grâce à son coup de patte.«J’ai eu un gros coup de bol, avoue-t-il. Au départ, je voulais catapulter le ballon derrière la défense. Avec l’effet du vent, il est retombé tout droit dans la lucarne de Raphaël Georges.»

Ce but, tombé à l’heure de jeu, a placé Ochamps sur le velours. Les hommes de Thierry Jourdan ont d’ailleurs signé le break dans la foulée par A. Isoupov, à peine monté au jeu. Bien organisé avant le but d’ouverture, Vaux-sur-Sûre n’a jamais eu l’impression de pouvoir revenir dans la rencontre, la faute à un criant manque de poids aux avant-postes.

Avec la défaite de Nassogne et le partage de Bouillon, Ochamps signe une affaire en or. Il compte désormais six unités d’avance sur le troisième de classe et semble le seul à tenir la cadence imposée par Wellin. Est-on reparti pour un mano a mano entre Wellinois et Ochamptois, comme en 2008-2009?

Libin 3 – Bercheux 1

Quatrième victoire d’affilée pour Libin, qui a sans doute livré sa plus piètre prestation de la saison à domicile. Les hommes d’André Pierson se sont imposés au forceps face à des Bercheutois courageux et même dominateurs en seconde période, mais une nouvelle fois en panne d’inspiration dans les trente derniers mètres. Les hommes de Fabian Boulard n’ont d’ailleurs inscrit leur unique but qu’à la faveur d’une offrande de la défense libinoise, Garcia venant piquer le ballon à un Marc Javaux sérieusement mis en difficulté par une passe en retrait hasardeuse de Danloy. Le même Garcia, esseulé en front de bandière, était déjà passé tout près de l’égalisation quelques minutes plus tôt, son essai léchant le dessus de la transversale libinoise. Avant cela, Luis avait ouvert la marque sur penalty (1-0). Lodriguez rendra l’avance aux siens juste avant la pause, d’une tête croisée imparable (2-1). Finalement, Libin, emprunté jusqu’au bout, se rassurera à dix minutes du terme, lorsque Van Haesebroeck, trouvé dans l’intervalle par Luis, mettra fin au suspense.

Saint-Pierre 0 – Sibret 1

Cinquième match sans victoire pour Saint-Pierre, qui voit la queue du classement se rapprocher dangereusement. «Les Sibretois sont les premiers à avouer qu’ils ne méritent pas leur victoire,assure Alain Scius, le vice-président pierrot. Toussaint, Warlomont ou Grandjean, notamment, ont manqué de réussite devant le but adverse.»

L’unique but de la rencontre est tombé dès la reprise et est à mettre à l’actif de F.-X. Dewalque. Notons que Fabrice Maury, qui avait raccroché en fin de saison dernière, était de retour sur le banc pierrot. «Le point positif, c’est le bon retour de Denis Cobut, à l’arrière. Pour son deuxième match de la saison, il s’est montré rassurant», glisse Alain Scius.

Sainte-Marie 5 – Poupehan 2

La surprise du week-end. Une semaine après avoir vaincu Saint-Pierre, Saint-Marie confirme en prenant la mesure de Poupinots en perte de vitesse (troisième défaite d’affilée). Ska et Quinet mettent d’emblée les promus sur orbite : c’est 2-0 après 20’. Michel réduit la marque avant la pause (2-1), puis vient le tournant du match. Alors que Poupehan met la pression devant la cage de Y. Goosse, à la reprise, Guknecht est renvoyé aux vestiaires : une biscotte pour une faute, une seconde pour avoir giflé Quinet.

La lanterne rouge n’en demande pas tant et profite directement de sa supériorité numérique, grâce à Tabart, bien servi par Balthazar (3-1). De Wachter tentera alors d’initier la sédition du côté des frontaliers en ramenant à 3-2, mais cette rébellion sera tuée dans l’œuf par Pierlot, l’homme du match, et B. Tabart, lesquels permettront à Sainte-Marie de s’échapper à 5-2. «On entre enfin dans ce championnat, savoure Benjamin Henneaux, le secrétaire de Sainte-Marie. Je tiens à souligner le bon arbitrage de M. Mandy, dans un match assez engagé.»

Grandvoir 4 – Neuvillers 1

Deuxième succès consécutif pour Grandvoir, qui sort tout doucement des urgences. Neuvillers, lui, n’avance plus. Les hommes d’Arnaud Lays n’ont plus gagné depuis le 16 septembre et n’ont plus inscrit plus d’un but en un match depuis six rencontres. Sans Rausch, Neuvillers ressemble à un moteur sans turbo. Pourtant, tout avait bien commencé pour les visiteurs, ce dimanche, puisque Fr. Ledent ouvrait la marque à cinq minutes de la fin du premier acte. Avantage de courte durée puisque trois minutes plus tard, Bossart partait aux fraises et Godart n’avait plus qu’à pousser le ballon dans le but (1-1).

Après la pause, Panier, déjà auteur de cinq buts lors des quatre matches précédents, donnera l’avance aux Cerfs sur sa première touche de balle (2-1). Godart et Martins parachèveront l’ouvrage au cours d’une fin de match également marquée par l’exclusion de Guiot (Neuvillers) pour deux jaunes. «Le tournant du match a sans doute eu lieu à la demi-heure, quand l’arbitre n’a sorti qu’une carte jaune à Sylvain Thiry, alors que tout Neuvillers réclamait une rouge, confie Frédéric Georges, le délégué de Grandvoir. Était-il dernier homme? Difficile à dire, la phase prête à discussion.»

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M. Pn.