vendredi 21 novembre 2014

«Dans dix jours, le championnat sera peut-être terminé.» - Poupehan - Wellin : Dimanche à 14h30

SOURCES :  lavenir.net

«Dans dix jours, le championnat sera peut-être terminé.» Après une rapide analyse des deux journées à venir, le verdict d’Alex Debune est implacable. Si Wellin réalise un six sur six face à Poupehan et Libin, ses deux premiers poursuivants, il risque bien de s’envoler définitivement. D’autant plus que Libin sera en danger dès ce week-end lors de la venue du cinquième de classe, Saint-Pierre. «Pour le suspense, j’espère qu’on accrochera le leader dimanche», lance Alex Debune.

Il peut être confiant: son équipe n’a pas encore abandonné la moindre unité sur son terrain. En bord de Semois, Poupehan en a passé six à Libin, autant à Bercheux, quatre à Sibret et trois à Ochamps. Excusez du peu. En attendant, la troupe du duo Branco-Crosnier compte déjà cinq points de retard sur Wellin. Des unités abandonnées sur les terrains des deux derniers, Grandvoir (3-1) et Bouillon (2-2), ainsi qu’à Martelange (5-2). «Nos deux entraîneurs ont décidé d’instaurer une tournante pour que tous les joueurs restent motivés, mais cela nous a coûté des points, peste Alex Debune. À Grandvoir, ils ont décidé de se passer de Grandé et Derivière. À Bouillon, Meddah et Robinet ont débuté sur le banc. À Martelange, Donat n’était pas là. Le constat est simple: Meddah, Donat, Grandé et Robinet sont incontournables. Pour moi, ils doivent toujours être sur le terrain. Je l’ai fait savoir aux entraîneurs, mais bon, je ne vais pas taper du poing sur la table. L’ambiance dans le groupe est bonne et je n’ai pas envie de la plomber, donc je prends sur moi et je laisse faire.»

Si Poupehan s’incline dimanche, il devra faire une croix sur le titre. Alex Debune en est bien conscient: «Il serait impossible de combler un écart de huit points. Je suis néanmoins optimiste: Wellin nous a souvent réussis.»

Entre un titre en P2 et une finale en Coupe de la province, épreuve dans laquelle Poupehan est toujours engagé, le choix du président poupinot est toutefois vite fait.«Je prends la Coupe, dit-il. Si Poupehan monte en P1, c’est la mort du club. Nous n’avons pas de jeunes et notre comité se résume à trois personnes: ma maman, ma compagne et moi. Alors qui s’occupera de la réception, à la mi-temps?»