vendredi 14 septembre 2018

En dix ans, Stéphane Dubois (Neuvillers, ex-Wellin) a presque tout connu - lavenir.net

Neuvillers - Wellin : Dimanche, 15 h



Pour la première fois depuis son départde Wellin, en mai 2015, Stéphane Dubois retrouvera ses anciennes couleurs. 

Le 31 août 2014, pour la dernière fois en match officiel, Neuvillers accueillait Wellin en championnat. À l’époque, Stéphane Dubois était le T2 des Wellinois. Ce dimanche, les deux équipes se retrouvent. Stéphane Dubois sera toujours debout devant un banc. Mais devant celui de Neuvillers cette fois. Un match spécial pour celui qui a évolué pendant dix années sous la liquette jaune et bleue. «Comme joueur, j’ai connu deux clubs dans ma carrière: le Condruzien et Wellin, dit Stéphane Dubois. Je ne bouge pas souvent. Et pourtant, ma première année à Wellin, je me souviens que nous pensions jouer la tête. Nous nous étions sauvés à trois matches de la fin. Mais paradoxalement, j’avais sans doute livré ma meilleure saison.»

Des souvenirs de sa période wellinoise, Stéphane Dubois en a plein la tête. «Mais le premier titre (NDLR: en 2007-2008), je ne l’oublierai jamais, note-t-il. C’est simple, c’était mon premier titre en équipe fanion. Nous avions une sacrée équipe avec les Matz, Caron, Grégoire.»

Ce dimanche, Stéphane Dubois va retrouver des joueurs aux côtés desquels il a évolué voilà un petit peu moins de dix ans.

«La défense de Wellin, c’est terrible»

«J’ai joué avec Hayon, Bonmariage, Luis, les Lejaxhe, Wigny, Schroeder, un peu Pigeon aussi et j’en oublie sans doute, commente Stéphane Dubois. J’ai aussi coaché deux joueurs. Lucas Vincent que j’ai eu sous mes ordres chez les jeunes de Ciney pendant trois ans et Keny Willem, que j’ai coaché un an quand je m’occupais des minimes provinciaux. À cet âge-là, tout le monde voyait déjà que cela allait devenir un crack. Si je suis surpris par le début de saison de Wellin? Oui car l’équipe avait gardé les cadres et que les transferts étaient bons. Vous avez vu la défense de Wellin? C’est terrible.»

Durant ses dix années à Wellin, Stéphane Dubois a eu le temps de voir défiler pas mal d’équipiers. Nous lui avons demandé de dresser son équipe-type. 

GARDIEN. «Aucune hésitation: Benjamin Wigny. C’est le plus fort que j’ai connu.» 

DÉFENSEURS. «À droite, Gilles Schroeder est indiscutable. Devant Wigny, David Lion et François Nissenne, deux rocs. Enfin, à gauche, difficile de ne pas citer Fabian Hayon. Sur le banc, je mets Yannick Vaillant, Mathieu Peltgen, Arnaud Lejaxhe et Martial Goffaux. Quand ce dernier a reculé à gauche, il était monstrueux.» 

MÉDIANS. «Devant la défense, le plus fort, c’est Talmas. Quelle machine. Olivier Dambly peut aussi prendre ce rôle, mais c’est un autre style. Mais pour l’ambiance, avoir un Dambly, c’est du bonheur. À gauche, Mayanga, c’était le talent pur. À droite, je mets Pipo, Laurent Bodet. Et dans le milieu, Heligers et Caron, deux superbes manieurs de ballons» 

ATTAQUANTS. «Christophe Matz et Frédéric Wolf. Eux, c’était l’assurance de marquer des buts. Je me souviens qu’une année, ils se battaient pour le classement des buteurs. Le premier avait mis 25 buts, le second 24.» 

ENTRAÎNEUR. «Facile, Gaëtan Dave. Il est fort pédagogue. S’il a un groupe de 22 joueurs à sa disposition, les 22 joueurs se sentiront concernés. Il ne met personne de côté. Il parle énormément et avec lui, tout le monde a sa chance.»