mercredi 23 mai 2018

Wellin possède un beau réservoir chez les jeunes. - L.T. La Meuse


Lundi, Libin a accueilli les finales de la Coupe Jules Bastin. C’était la dernière fois que cette épreuve était organisée. On revient sur les quatre rencontres spectaculaires.

WELLIN 7

CARLSBOURG 0

Les buts : 12e Bihain (1-0), 21e Libioulle (2-0), 32e Bihain (3-0), 36e Laffineur (4-0), 46e Libioulle (5-0), 64e Lemaire (6-0), 73e Bernard (7-0).

Wellin : Gillain, Vincent, Moureaux, Tonneau, Marchal, Milicamp, Trodoux, Laffineur, Charlier, Bernard, Libioulle, Lemaire, Sion, Bihain, Delahaut, Fallay.

Carlsbourg : Colle, Feron, Al.Poncelet, Bodson, Polet, Loiseau, Arnould, Schrevens, Au.Poncelet, Donnay, T.Romnée, Roiseux, Flamend, Cacbach, L.Romnée, Comblin.

Arbitre : M. Bourguignon.

Bravo à Wellin qui a fait le taf ! Mais les spectateurs neutres se sont parfois demandés si Carlsbourg jouait à onze tant les Rouges ont été dépassés par leur adversaire durant ces 90 minutes. « Il y a une différence de classe, tout simplement. Ils jouent plus rapidement, ils savent écarter le jeu quand il faut. Ils savent tout faire… Bref, ils étaient un cran au dessus et ont logiquement gagné », constatait à juste titre Henry Henrard, le T1 de Carlsbourg. Effectivement, il n’y avait rien à dire.

Pourtant, on est convaincu que cette équipe était capable de mieux et n’était pas arrivée en finale par hasard. « Il y avait trop de blessés. On avait des gars qui étaient alignés pour boucher les trous. Ils étaient encore convalescents. Ce n’était pas notre équipe habituelle. L’effectif était trop court dans ce cas-ci. » Cela s’est vu sur le terrain. Un, deux puis rapidement 3-0… le match était plié après une demi-heure. Le gardien de Carlsbourg lâchant même un « Hey les gars, on va s’en prendre dix si on continue de la sorte » évocateur. Il n’était pas si loin, en fin de compte. Wellin obtenait ainsi son premier titre dans la catégorie. « On s’était fixé l’objectif de la gagner. On était pourtant venu stressé. Une fois qu’on a mené, j’ai été plus relax. D’habitude, notre point faible est la gestion du stress. La peur de gagner ou de perdre. C’est donc pourquoi j’ai insisté sur le fait de ne pas relâcher la pression après la pause. Il fallait en mettre un cinquième et c’est ce qu’on est parvenu à faire. Sans être méchant, je pense que nous étions plus forts techniquement. Le groupe est composé de copains. Ils se connaissent depuis les minimes », précise leur entraîneur, Jean-François Lambert. Wellin a la chance de posséder un beau réservoir chez les jeunes. Entre trois à six éléments évoluent d’ailleurs de temps en temps avec l’équipe première (P3). Voilà de quoi redonner le sourire aux dirigeants qui ont vu leur équipe de P1 descendre en P2.