François Lardot a marqué le seul but de Wellin ce samedi.
Un but qui rapporte un point.
Vendredi, Fabian Hayon nous confiait que «celui qui perdrait ce samedi prendrait déjà un coup sur la tête». Il s’en est fallu de peu pour que les Wellinois se réveillent avec la gueule de bois ce dimanche matin. En arrachant un point dans les derniers instants, François Lardot a permis à Wellin d’éviter une deuxième défaite d’affilée. « Si je suis le héros de Wellin? Pas vraiment, répond modestement l’ailier gauche. Mon but n’est pas un exploit individuel. Sur une rentrée de Daphné, Tricnaux dévie le cuir sur ma tête. J’ai juste la chance d’être là au bon moment. Mais cela fait évidemment plaisir. Surtout que les gens autour du terrain n’arrêtent pas de m’encourager depuis mon arrivée ici. J’ai raté une partie de la préparation, mais je n’ai jamais été critiqué.»
Samedi, François Lardot est monté à la pause, à la place de Fabian Hayon. «J’ai joué à l’arrière au moment de ma montée au jeu, mais quand le coach a fait entrer Benjamin Grandjean, j’ai pu jouer à un poste plus offensif, poursuit François Lardot. Avec ma vitesse, c’est là que je suis le plus utile à l’équipe. En fin de match, il fallait pousser pour égaliser. Avec Arnaud Lejaxhe et Jonas Tricnaux, nous étions à trois devant. Mais ce but, nous le méritons. Car lors de la dernière demi-heure, nous étions au-dessus.»
Un rêve brisé à Rochefort
Comme Thomas Lebrun, François Lardot débarque de Transinne. «Mais ce n’est pas Thomas qui m’a fait venir, assure l’ancien joueur de Rochefort. Maxime Desset a pris contact avec moi en me demandant si le challenge m’intéressait. Jouer en P1, c’est une belle opportunité, mais je n’avais plus envie de me casser les dents comme à Rochefort. Là-bas, on m’avait dit que j’aurais ma chance, mais elle n’est jamais arrivée. J’ai été très déçu. Je suis retourné à Transinne, mais j’ai souffert d’une pubalgie et je n’ai quasiment pas joué. À Wellin, Maxime Desset m’a dit que j’aurais la possibilité de faire mes preuves. Thomas me l’a confirmé lorsque j’ai discuté avec lui. J’ai donc décidé de le suivre ici. À 26 ans, il était grand temps de découvrir la P1. Je veux saisir ma chance désormais.»
Sa chance, François Lardot la recevra peut-être encore face à La Roche samedi soir. «Un match très important, analyse l’intéressé. Ce match-là, il ne faut pas le perdre. Il faut même le gagner. Pour les supporteurs, pour le comité et pour le staff. Thomas Lebrun se donne vraiment à fond dans sa tâche. S’il travaille de la même manière qu’en P3? Oui, il n’a pas changé. Physiquement, il peut se permettre d’en demander plus. Et tactiquement, il peut développer un peu plus ses idées. Ce qui n’était pas toujours possible à Transinne.»
