Sauvé de justesse la saison passée, Wellin mise sur la venue de Thomas Lebrun et des jeunes pour vivre une saison plus paisible.
Le bilan de la défunte saison avec une dixième place et un sauvetage sur le fil induisait automatiquement un changement de pratique au sein de la phalange wellinoise. Tout d’abord au niveau du coaching où la saison passée a vu défiler successivement Samuel Lefèbvre, le duo Desset-Dumoulin et Pierre Devuyst. Pas un gage de stabilité pour le groupe! Pour remédier à ce handicap, la venue de Thomas Lebrun va résoudre le problème. Thomas est un coach qui connaît bien Wellin et ses joueurs, se réjouit le président Christophe Manz. Il est vraiment l’homme qu’il nous fallait, alliant la rigueur avec la casquette d’entraîneur tout en se montrant très proche de la mentalité du groupe.
Après avoir réglé ce problème de coaching, restait à se pencher sur le noyau lui-même. Les départs de Clément Jourdan et Erwin Guidon nécessitaient deux impératifs majeurs: un recrutement de valeur et un noyau plus étoffé. «Les arrivées de Jonas Tricnaux (Beauraing) et Nicolas Vincent (Ciney) répondent en grande partie à ce problème. De plus, Maxime Desset a fait le nécessaire pour doubler chaque poste et intégrer un bon panel de jeunes», ajoute Christophe Manz.
Si Thomas Lebrun détient les pleins pouvoirs pour driver le noyau, au niveau du staff technique, un duo travaille dans l’ombre du coach. En effet, Maxime Desset et Cédric Davreux seront bien présents aux côtés de l’ancien entraîneur de Transinne. «Nous sommes là pour à la fois la coordination de l’équipe première avec l’équipe B qui a été confiée à Thomas Demoulin, mais aussi pour travailler dans la continuité avec le souci d’intégrer un maximum de jeunes dans le noyau A», note Maxime Desset.
«Wellin n’a pas fait de transferts ronflants, mais quelques jeunes et transferts pourraient créer la surprise, ajoute Cédric Davreux. Se maintenir à cet échelon nécessite que nous conservions cette philosophie du club où le collectif et la mentalité doivent rester la priorité en sachant que nous n’avons pas une pression surdimensionnée. Travailler sur le moyen et le long terme sera notre objectif à tous les deux.»
Un bon équilibre dans les trois axes
Les rencontres de préparation ont déjà permis de tirer des enseignements, même si les résultats ont été quelque peu en dents de scie. Thomas Lebrun analyse le potentiel de chacun des secteurs. Au niveau défensif tout d’abord. «Pour ce qui est des gardiens, Benjamin Wigny reste le titulaire, mais Edwin Merny est prêt à pallier un éventuel remplacement, affirme le coach. Même si nous n’avons pas trouvé un véritable défenseur central, la ligne défensive reste peu changée avec la seule arrivée de Nicolas Vincent qui, même formé dans l’axe, peut évoluer sur le flanc droit aux côtés de Geoffrey Daphné, Dylan Joosens et Benjamin Grandjean. Sans compter la polyvalence que peut apporter Arnaud Lejaxhe.»
Pour ce qui concerne la ligne médiane, la venue de Jonas Tricnaux (voir interview) pourra sans doute compenser en partie le départ de Clément Jourdan. Thomas Schroeder pourrait quant à lui remonter d’un cran dans un rôle de récupérateur. Quant à l’axe offensif, il sera sans doute difficile de remplacer Erwin Guidon, même si Jonas Tricnaux est aussi capable d’affoler les défenses adverses. «Je compte aussi sur l’expérience d’Arnaud Lejaxhe pour travailler de concert avec Martin Delahaut, Lucas Bihain et Adrien Verschoren qui sait garder un ballon au sol», conclut le nouveau mentor wellinois.
Pour cette saison et selon Christophe Manz, le petit plus pour les Wellinois sera aussi la naissance d’une équipe B qui constituera la belle courroie de transmission avec le noyau A et les juniors.