mardi 25 août 2015

Desset dans le rôle de Lawarée

SOURCES : L. M. - L'Avenir

Maxime Desset, ici aux côtés de Martin Delahaut, 
est le responsable sportif

Au Standard, Bruno Venanzi et Axel Lawarée sont toujours en train de travailler sur leur premier mercato. À Wellin, Christophe Manz et Maxime Desset ont également connu leur première période de transferts.

Si le premier cité a endossé le costume de président, Maxime Desset est pour sa part devenu directeur technique du club wellinois. Alors, comment l’ancien portier de Tellin juge-t-il son premier mercato? «Je pense qu’il a été bon, répond Maxime Desset. En tout cas, il s’agit d’une campagne de transferts cohérente, qui est dans la continuité de ce qui avait été réalisé par le passé. Nous voulions des joueurs qui collent avec la mentalité du groupe.»

Situation géographique oblige, Wellin s’est surtout tourné vers le Namurois pour aller dénicher quelques renforts. Si dans le passé, les Furnémont ou autres Hernalsteen n’ont pas vraiment été des réussites, les Mayanga, Héligersou David Lion sont par contre des coups gagnants. «On a plus facile d’aller chercher un joueur dans la province de Namur plutôt que de se tourner vers le sud du Luxembourg, glisse Maxime Desset. Et généralement, les joueurs namurois sont intéressés pour découvrir la première provinciale luxembourgeoise. »

Cette année, Edwin Guidon s’annonce comme le transfert clé de Wellin. «Il va bien compléter notre noyau, admet Maxime Desset. Nous avions besoin d’un joueur capable de finir les actions. Edwin est un gars de cette trempe. On l’a bien vu durant les matches de préparation. Sa consigne est de marquer des buts. Et il sait le faire.»

Enfin parvenir à se stabiliser en P1


Champion haut la main l’an dernier en 2B, Wellin retrouve la première provinciale. Habitué à faire l’ascenseur, le club veut devenir une valeur sûre.

Wellin? Trop fort pour la P2, trop faible pour la P1. C’est souvent en ces termes que le club wellinois est décrit dans la province. Il faut dire que les dernières expériences du club au sein de l’élite provinciale ne seront pas restées dans les annales. Voici deux ans, Wellin avait passé la majeure partie du championnat dans le bas du tableau, pour finalement descendre malgré la présence de joueurs comme Jordan Mayanga ou Kévin Héligers. «Mais il ne faut pas oublier que cette année-là, j’ai été privé des services de Florent Martin et de Martial Goffaux pendant une grosse partie de la saison, rappelle Gaëtan Dave. Et François Nissenne doit également s’ajouter à cette liste. Pour un club comme Wellin, être privé de trois cadres pendant tout un championnat est évidemment très compliqué.»

Voici quatre ans, la saison avait encore été plus difficile. On se souvient encore des démissions à répétition de Thierry Jacquemart. Dans les rangs wellinois, on espère bien faire mentir l’adage «jamais deux sans trois». En effet, Wellin n’a qu’une idée en tête: enfin parvenir à se stabiliser en première provinciale. Champion les doigts dans le nez l’an dernier en P2B, les Wellinois vont devoir réapprendre à perdre. Car cette année, les Lejaxhe, Schroeder, Wigny et consorts ne termineront plus sur la plus haute marche du podium. «Les défaites ne sont pas toujours négatives, estime Gaëtan Dave. Vous pouvez apprendre quelque chose même si vous perdez un match. L’objectif? Il est évident que pour le club, ce serait bien de devenir une valeur sûre de P1. Surtout pour tous les jeunes qui sont derrière. Terminer la saison à la septième ou huitième place serait parfait. Surtout quand vous savez que les cinq ou six premières places sont déjà attribuées. Nous sommes plus costauds que lors de notre dernier passage dans la série et moins d’équipes descendront en fin de saison. Mais je sais aussi que la P1 est plus forte que voici deux ans.»

Un jeu plus fluide


Si certaines équipes de la série ont réalisé une campagne de transferts étourdissante, à Wellin, on n’est pas du genre à multiplier les folies. «Par rapport à d’autres, nous n’avons pas les moyens d’aller chercher un ancien joueur de Virton ou des cadres d’équipes de promotion, note Gaëtan Dave. Notre force, elle sera collective et non pas individuelle. J’insiste énormément sur l’aspect de groupe, sur le fait de former un bloc. Le groupe est plus compact que voici deux ans. Et je souhaite aussi proposer un jeu plus fluide. Ne plus se contenter de balancer des longues balles vers l’avant. Vaux-Noville et Saint-Léger en début de saison? Vous savez, chaque rencontre sera importante. Il est vrai qu’il sera important de bien commencer, mais nous n’allons pas nous mettre une énorme pression sur les épaules.»