lundi 1 décembre 2014

Wellin gagne 2-0 contre Libin (2ème) et s’échappe au classement : sept points d’avance

sources : lavenir.net

Wellin 2 – Libin 0

Bien organisé, Libin a longtemps retardé l’échéance, samedi soir, face à des Wellinois supérieurs dans les duels et dans la possession, mais en manque d’imagination en zone offensive au premier acte. Les hommes de Rudy Yans auraient même pu poser les bases d’un hold-up, si Englebert avait conclu victorieusement une chevauchée de 40 mètres à la demi-heure.

Finalement, la décision tombera dans le dernier quart d’heure. Après avoir couru pendant 75 minutes derrière un ballon qu’ils n’ont jamais réussi à conserver plus de dix secondes, les Libinois n’auront d’autre choix que de rendre les armes. Sur un centre parfait de Benassy, Martin surgira au deuxième poteau pour envoyer les siens au nirvana (1-0). Son septième but sur les sept derniers matches. Le buteur rendra la politesse à son passeur quelques instants plus tard pour permettre au rouleau compresseur wellinois de se mettre définitivement à l’abri (2-0). Sur deux pertes de balle d’un Peltgen carbonisé en fin de match, Wellin aurait même pu corser l’addition. Libin, lui, sera à deux doigts de sauver l’honneur dans les arrêts de jeu, mais la barre viendra à la rescousse de Benjamin Wigny. «Mon banc a fait la différence», savourait Gaëtan Dave, à l’issue du débat.

Wellin compte désormais sept points d’avance sur Libin. Et au regard de sa supériorité sur tous ses adversaires (onzième victoire de rang), il semble parti pour un cavalier seul.




Ochamps 7 – Tellin 1

Les Canaris n’ont fait qu’une bouchée de Tellinois à nouveau déforcés, samedi soir. Les visiteurs, qui ont bien résisté en première période (1-0 à la pause, but de Boulard), ont complètement baissé les bras dès l’instant où Nicolas Zévenne a planté la deuxième rose des siens. Le même Zévenne, Do Rosario (2), M. Perreaux et Baudot donneront au score des allures de correction dans la dernière demi-heure. Maigre consolation pour les Tellinois, la réduction du score signée Wilfried John sur penalty (4-1), après une faute de Benjamin Grandjean. «Tellin a baissé les bras quand on a réalisé le break, confie Jonathan Do Rosario, auteur d’un doublé. Cette équipe possède de bonnes individualités, mais on sent qu’il manque un leader, un mec capable d’initier la révolte dans les moments difficiles.»

Bercheux 3 – Sibret 2

Avant ce duel, Sibret restait sur six matches sans défaite et quatre victoires de rang. Bercheux, lui, restait sur un piètre 3/15 et avait encaissé 25 buts au cours des cinq derniers matches.

Après le but d’ouverture de Louvins (0-1), à la demi-heure, tout laissait supposer que la logique allait être respectée. Finalement, il n’en fut rien. Contrairement aux semaines précédentes, les Bercheutois parvenaient à sortir la tête hors de l’eau. Merche, sur deux accélérations dont il a le secret, permettait aux siens de renverser la vapeur. Il égalisait au premier acte (1-1), puis provoquait un penalty à vingt minutes du terme, permettant à Nicolay de donner l’avance aux Verts (2-1). Tom Roland, d’une reprise de volée, permettra à Sibret de recoller (2-2), mais le dernier mot reviendra finalement à Mahoux, auteur d’une percée décisive dans les derniers instants (3-2). «Belle victoire, se réjouit Alain Lecomte. Il était temps.»

Saint-Pierre 2 – Neuvillers 3

Si Saint-Pierre n’a pas encore essuyé la moindre défaite hors de ses bases, il enregistre déjà sa troisième défaite à domicile. Ses voisins de Neuvillers, eux, signent une opération juteuse: ils entrent dans le top 5. Une nouvelle fois, la lumière est venue de Vincent Meyer et Andy Léonard. Le premier s’est offert un doublé (0-1; 1-3), tandis que le second a rendu l’avance aux siens en seconde période (1-2). Saint-Pierre, qui avait égalisé par Deneffe en première période (1-1 à la pause), n’a jamais pu recoller en fin de partie, malgré la réduction du score signée Kaïr Isoupov (2-3).

Les spectateurs, eux, n’ont pas vu grand-chose. La faute à un épais brouillard qui aurait pu conduire l’arbitre, Michaël Rode, à interrompre les débats (voir notre photo).

Bure 0 – Poupehan 2

Victoire au petit trot pour les Poupinots, qui se sont contentés de gérer leur avantage après avoir réalisé le break. Les hommes du président Debune ont fait la différence dès le premier acte grâce à Grandé et Meddah (0-2 à la pause). Le même Meddah manquera la conversion d’un penalty à cinq minutes du terme, Florentin Mont écartant aisément son envoi.

Martelange 0 – Grandvoir 2

Précieuse victoire pour Grandvoir qui dépasse Tellin et n’occupe plus l’un des trois derniers sièges pour la première fois de la saison. «Six sur six et un seul but encaissé en deux matches, savoure Frédéric Georges, le délégué de Grandvoir. Nous avons enfin trouvé une assise défensive. Martelange n’a jamais trouvé la solution, malgré quelques belles individualités.»




Pendant que Pierre-Henri Gérard apporte la sérénité espérée à l’arrière-garde des Cerfs, Aurélien Godart, lui, se charge d’alimenter le marquoir. Le Français a inscrit les deux buts des siens, hier, en première période (0-2).




Bouillon 1 – Paliseul 5




En l’absence de leur entraîneur Tony Regnier, malade, les Grenouilles ont proposé un récital sur la pelouse de Bouillon. «Paliseul n’a rien à faire dans le bas de tableau, avance Rudy Albert, le coach bouillonnais. Je suis convaincu que cette équipe va rapidement remonter dans la hiérarchie.» Arnaud Lays, coach d’un jour du côté de Paliseul, a parfaitement assuré l’intérim. Mieux, il s’est offert le premier triplé de sa carrière en équipe fanion! Pietri et Ostojic se sont partagé le reste de la note.




Bouillon, qui avait rétabli la parité par Errard (1-1) au premier acte, n’a plus eu voix au chapitre après la pause. «Nous avons pris le dessus physiquement», glisse Arnaud Lays, qui porte son total à huit réalisations.