jeudi 11 décembre 2014

P2B: les bulletins à mi-parcours - Source: lavenir


Mathieu PELTGEN
Source: lavenir


WELLIN :

 Premier de la classe avec la meilleure note dans tous les cours (46 buts marqués, 10 encaissés). Les Wellinois n’ont raté qu’un seul contrôle depuis le début de saison: le premier, à Neuvillers (défaite 3-2). Depuis, ils n’ont plus commis la moindre faute: douze victoires d’affilée. Dont sept par, au moins, trois buts d’écart. Avec son 36 sur 39, Wellin est tout simplement le meilleur élève de toutes les séries de P2. Direction la P1.

Distinction

SAINT-PIERRE. Un nouveau coach, qui n’avait jamais officié à la tête d’une équipe fanion, et douze nouveaux joueurs, dont dix de 23 ans ou moins: rien ne laissait supposer que Saint-Pierre, peu habitué aux saisons tranquilles, allait rapidement se mettre à l’abri. Et pourtant, seule une épidémie de dysenterie après la trêve pourrait empêcher les Pierrots, invaincus à l’extérieur, de prolonger leur bail en P2. Qui aurait cru qu’ils devanceraient Sibret, Paliseul ou même Neuvillers à la mi-parcours?

Satisfaction

POUPEHAN. Les Français en ont passé onze à Paliseul (en deux matches), six à Libin et Bercheux, quatre à Neuvillers et Sibret. Mais les points abandonnés à Bouillon, Grandvoir et Martelange démontrent que les Poupinots ont parfois du mal à troquer leur costume trois pièces contre un bleu de travail. La médaille d’argent semble toutefois promise aux frontaliers, qui ont corrigé tous leurs poursuivants les plus proches.

LIBIN. Une troisième place bien payée pour une équipe qui peine énormément à aligner trois passes d’affilée. Une grosse satisfaction toutefois: la défense libinoise se montre bien plus solide que les années précédentes. En treize rencontres, Libin a gardé six fois le zéro. C’est plus qu’en trente matches la saison passée (5 fois).

La troupe de Rudy Yans est, par ailleurs, invaincue depuis plus d’un an sur son terrain. En résumé, distinction pour le bilan chiffré, seconde session pour le spectacle proposé.

OCHAMPS. Une quatrième place à deux points du podium, c’est honnête pour une équipe en reconstruction. Deux bémols: un seul point engrangé contre les quatre autres équipes du top 5 et une certaine fragilité défensive. Ochamps encaisse, en moyenne, deux buts par match. Les Canaris nous avaient habitués à mieux.

BERCHEUX. Les Verts évitent de peu la seconde session, grâce au six sur six réalisé contre Sibret et Grandvoir. Bercheux est un intermittent du spectacle, une équipe capable de gagner 0-6 à Grandvoir, mais aussi d’en prendre 14 en huit jours contre Saint-Pierre et Wellin. En un mot: irrégulier. Un nouveau six sur six contre Tellin et Bouillon avant la trêve et Bercheux passera l’hiver au chaud.

Seconde session
NEUVILLERS. Il ne manque pas grand-chose à Neuvillers pour accrocher la satis’. Un peu de régularité sans doute. Capables de battre Wellin, mais aussi de perdre des points contre Bure et Tellin, les hommes de Philippe Jacques ne parviennent pas à enclencher le cruise control. Cinq victoires en treize matches, c’est un peu maigre pour une équipe qui rêvait du podium. Mais attention, Neuvillers reste un élève à haut potentiel: si Rausch retrouve ses meilleures jambes (seulement 1 but marqué) et si Brundseaux sort enfin de l’infirmerie (le meilleur buteur du défunt exercice n’a pas encore joué une seule minute), Neuvillers pourrait rappliquer dans la course au podium. Enfin, pouce levé pour le Français Vincent Meyer, l’une des révélations de la saison.

SIBRET. Barthélemy, Regnier, Coetsier et Dave faisaient de Sibret, 3e en 2C l’an passé, leur favori n° 1. Aujourd’hui, les hommes de Fabrice Spoiden pointent déjà à 18 longueurs du leader. Leurs cinq victoires ont été acquises contre cinq des six derniers. Le bilan contre les équipes de la colonne de gauche? 2/21.

MARTELANGE. Pour les Ardoisiers, la saison semble déjà terminée. Arrivés de IIA, ils devaient pimenter la série. Au final, ils traversent ce championnat dans l’indifférence générale. Seule satisfaction, l’éclosion de jeunes joueurs (Gillard, Hausman, Poncin…).

TELLIN. Les Tellinois, en reconstruction, se trouvent là où on les attendait: dans le gruppetto. Et pour le moment, ils pédalent dans la choucroute. Dimanche, à Martelange, Patrick Charles a dû racler les fonds de tiroir pour coucher treize noms sur la feuille. En retirant les 52 balais de Luc Charlier, la moyenne d’âge de l’équipe ne dépassait pas les 22 ans. Bref, cela s’annonce compliqué pour les Rossoneri. Mais n’enterrez pas trop vite Tellin, spécialiste des sauvetages miraculeux: ces cinq dernières années, il s’est sauvé trois fois avec deux points de plus que le premier descendant.

BURE. Pour Bure, chaque partage s’apparente à une victoire. Accrocheurs sur leur terrain, les promus sont inexistants hors de leurs bases (0 point, 0 but marqué pour 23 encaissés). Avec ses huit buts inscrits, Bure est aussi l’équipe la moins prolifique de toutes les séries de P2. Et il serait lanterne rouge si Bouillon n’avait perdu trois points sur tapis vert. Aujourd’hui, personne ne donne la moindre chance à Bure de se sauver. Mais les Burois ont un énorme mérite: ils ne baissent pas les bras. N’est-ce pas, Libin?

BOUILLON. Dernier avec la défense la moins solide de la série (41 buts encaissés), Bouillon et son équipe composée de bric et de broc (anciens de Bouillon, anciens de Sugny, quelques jeunes et trois renforts français) filent vers la P3. Ce qui n’étonne personne, puisque Maxime Collard déclarait, avant le début du championnat, que lui et les siens allaient «connaître une saison difficile». Pour ne rien arranger, les Bouillonnais ont perdu sur tapis vert l’un des deux seuls matches gagnés sur le terrain. Ils sont également les seuls à avoir perdu face à Bure.

Recalés

PALISEUL. Tony Regnier était le seul entraîneur de la série à placer son équipe sur le podium avant le coup d’envoi du championnat. À la mi-parcours, Paliseul n’a pas encore battu une seule équipe de la colonne de gauche. Et il vient d’en prendre sept à Poupehan. Ne cherchez pas plus loin la grosse déception du premier tour.

GRANDVOIR. Si Grandvoir avait battu Tellin le 9 novembre, les trois derniers seraient, peut-être, déjà connus. Seulement voilà, ils ont perdu (1-2) et les Cerfs, sixièmes du défunt exercice, ne parviennent pas à s’éloigner de la zone rouge. La faute à une défense en frigolite, la deuxième la plus perméable de la série (39 buts encaissés). Seule consolation: les succès contre Ochamps et Poupehan, deux équipes du top 4.