mercredi 29 octobre 2014

Bonmariage (Wellin) : « Le meilleur banc de la série »

Source: lavenir
Interview : Mathieu PELTGEN


La P1, c’est par là.

Nicolas Bonmariage a déjà fêté deux titres, en 2009 et 2013. Et le capitaine wellinois est bien parti pour en célébrer un troisième.

Huit victoires à la suite et un goal-average (+26) supérieur à celui du Real et du Bayern. Depuis quelques semaines, Wellin roule sur la 2B et écrase tout sur son passage. Qui pourra l’arrêter?

Nicolas Bonmariage, Wellin est parti pour un cavalier seul?
Libin nous colle toujours aux basques, à deux points, donc il serait prématuré de s’emballer.

N’empêche que vous avez déjà renvoyé tous les prétendants au titre à distance respectable. Sibret et Paliseul sont largués et vous comptez cinq unités d’avance sur Poupehan. Vous êtes surpris d’avoir déjà fait le ménage, au tiers du championnat?

Un peu, oui. Après notre élimination en Coupe à Salmchâteau et notre revers dans le match initial, contre Neuvillers, nous n’étions pas forcément rassurés. Le retour des blessés nous a toutefois permis de monter en puissance. Je pense que nous avons l’effectif le plus complet de la série. Dimanche, à Saint-Pierre, Bastien Talmas, Florent Pigeon, Nicolas Gillet et Dylan Joosens ont débuté sur le banc. Quelle autre équipe de la série dispose d’un tel luxe? Aucune, je pense.

Dès lors, qui peut vous priver du titre?
Dans notre tête, le rival le plus dangereux s’appelle Poupehan. Nous avons été à la fois surpris et contents d’apprendre qu’il avait à nouveau trébuché, à Martelange. Tous les échos vont dans le même sens: c’est l’équipe qui propose le plus beau football dans la série.

Vous devez encore affronter Poupehan et Libin au premier tour. Le championnat pourrait bien être plié à la trêve, non?

Il est clair que si nous battons nos deux poursuivants fin novembre, nous serons sur un boulevard. Mais ce ne sera pas une simple formalité. Pas plus que le prochain match face à Paliseul. Le fait d’être en tête va décupler la motivation de nos adversaires. Désormais, nous sommes l’équipe à battre. On va être attendu partout.

Le Wellin de cette année est aussi costaud que celui qui avait raflé le titre il y a deux ans?
On a perdu de grosses individualités, avec les départs d’Heligers et Mayanga, mais on a gagné en collectif. Le jeu me semble plus fluide et on prend beaucoup de plaisir. Il faut souligner que le comité a visé juste l’été dernier: tous les transferts donnent satisfaction (NDLR: Wigny, Luis, Pochet, Pigeon, Lion). À commencer par Benjamin Wigny, qui nous sort des ballons chauds tous les week-ends.

Wellin joue au yo-yo entre la P1 et la P2 depuis trois ans. Où est sa vraie place, finalement?
Entre les deux, c’est bien ça le problème. Nous sommes un peu trop forts pour la P2, mais un peu trop tendres pour la P1. Personnellement, je préfère jouer le titre dans l’antichambre que le maintien à l’étage supérieur. Je pense que nos supporteurs partagent mon avis. La saison dernière, nous n’avons gagné que deux fois à domicile… Bon, après, je ne cracherais pas sur un troisième titre, après ceux de 2009 et de 2013. Dès lors que j’ai connu trois descentes (de P1 en P2), j’aimerais bien équilibrer la balance (rires).