lundi 20 octobre 2014

Bercheux et Grandvoir en ramassent huit - le résumé de lavenir.net

Source: lavenir
M. Pn.




En grand romantique, Baptiste Benassy (Wellin) a offert quatre roses à ses supporteurs contre Bercheux.

Wellin 8 – Bercheux 0

Septième victoire de rang pour Wellin, et pas la moins convaincante. Samedi soir, la troupe de Gaëtan Dave n’a fait qu’une bouchée d’un Bercheux complètement à la ramasse depuis une dizaine de jours. Après le 0-6 essuyé contre Saint-Pierre, les hommes de Michaël Barthélemy en ont ramassé huit sur la pelouse du leader. En l’absence de Maxime Merche et Jérémy Blaise, les Verts se sont fait défoncer de la première à la dernière minute. Baptiste Benassy, auteur d’un quadruplé, se taille la part du lion du côté wellinois. Pochet, Hayon, Joosens et Martin se sont partagé le reste du gâteau.

Les Wellinois marchent tout simplement sur l’eau en ce moment: ils ont planté 26 buts au cours des cinq derniers matches.

Libin 2 – Bouillon 1

«Nos victoires sont de plus en plus étriquées. On ne retiendra que les trois points», lance Éric Dufays. Un refrain qui tourne en boucle à Libin depuis quelques semaines. En attendant, l’escadron de Rudy Yans continue à avancer à la vitesse du TGV. Avec cette quatrième victoire de rang, les Libinois signent un presque parfait 16/18 et restent en embuscade derrière Wellin.

Pourtant, tout avait mal commencé pour les Bleus. Après trois petites minutes, Golinvaux laissait filer la chique sur un essai de Pagnier (0-1). La réaction libinoise ne tardait cependant pas. Dix minutes plus tard, Collignon sanctionnait la défense bouillonnaise d’un tir victorieux, après un mauvais renvoi (1-1). En fin de premier acte, Golinvaux se rachètera devant Denoncin.

Le but de la victoire tombera dès la reprise. Sur un coup franc du revenant De Backer repoussé par Mahin, Jacques surgira tel un renard pour pousser le ballon au fond. Englebert, pour Libin, et Errard, pour Bouillon, mettront encore le nez à la fenêtre, mais le score ne bougera plus.

Poupehan 3 – Ochamps 0

Victoire sans discussion des Poupinots, dans le choc de cette huitième journée.«Notre gardien a presque chômé durant 90 minutes, glisse Alex Debune. Ochamps ne s’est procuré aucune occasion digne de ce nom.»

Du boulot, Michaël Meuwis n’en a pas manqué, en revanche. Le portier des Canaris, crucifié par Meddah et Szwed avant la pause (2-0), puis par Naud, auteur d’une volée venue d’une autre planète à dix minutes du terme (3-0), a été allumé tous azimuts d’un bout à l’autre de la rencontre. Klaus, Meddah, Grandé ou encore Robinet, sur coup franc, ont mis le gardien ochamptois à contribution.

Le geste du match est toutefois à mettre à l’actif de Sébastien Guknecht. L’attaquant poupinot, sans doute soucieux de se rafraîchir un peu, est allé rechercher un ballon dans la Semois à la façon d’un Florent Manaudou des grands soirs.

Sibret 8 – Grandvoir 0

Fabrice Spoiden a rarement eu l’occasion d’aligner son carré d’as depuis le début de saison. On vous parle du quatuor Roland – Cocoméri – Louvins – Dewalque. Hier, les quatre garçons étaient sur la pelouse au coup d’envoi. Et le score final vous laisse imaginer les dégâts qu’ils ont occasionnés dans l’arrière-garde des Cerfs, une nouvelle fois dépassée par les événements. Après cinq minutes, le marquoir affichait déjà 2-0. Autant dire qu’il n’y a jamais eu de match. Tom Roland (3), Julien Cocoméri (2), Laurent Sarlette (1), Logan Lambert (1) et Kiki Louvins (1) se sont chargés de pourrir la journée du pauvre Thomas Wuidart, réduit en miettes entre ses perches.

Notons, pour la petite histoire, que l’arbitre de la rencontre, Alain Englebert, sifflait son premier match en P2, ce dimanche.

Saint-Pierre 2 – Paliseul 2

«Partage logique, estime Alain Scius, le vice-président pierrot. Paliseul a joué avec beaucoup de cœur et n’a pas volé son égalisation en fin de match.»

Mahin, d’un tir croisé, permettra aux Grenouilles d’arracher un point mérité à la 88’. Avant cela, Saint-Pierre avait pris l’avance par deux fois. Par Kaïr Isoupov, d’une percée à la Robben au premier acte (1-0), puis par Touillaux, sur coup franc, à dix minutes du terme (2-1). Entretemps, Félicien Marchal, rentré au petit matin du mariage de l’un de ses cousins, avait prouvé qu’il n’avait pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil pour se montrer précis devant le but. L’ancien Libinois avait remis les compteurs à égalité (1-1), à la 65’.

Monsieur Holvoet, lui, avait des fourmis dans le bras: le directeur de jeu a distribué dix cartons jaunes hier après-midi. Quatre à l’adresse des Pierrots, six à l’adresse des Paliseulois. Pour Zdravko Ostojic, c’est celle de trop: l’attaquant paliseulois sera suspendu pour la venue de Grandvoir. «Le match était engagé, mais les joueurs sont restés corrects», glisse Alain Scius.

Bure 0 – Martelange 4

Les joueurs de Martelange n’ont même pas dû transpirer pour infliger à Bure son premier revers de la saison à domicile. Les Ardoisiers ont plié la rencontre dès le premier acte grâce à Di Michele (0-1), Bashonga (0-2) et Rouyer (0-3 sur penalty), non sans profiter de la descente. Après la pause, Bashonga corsera un peu plus la note face à des promus incapables d’inquiéter Thibault Louis, aligné exceptionnellement entre les perches de Martelange en l’absence de Bock et Dion.«Il a montré toute son aisance dans le jeu au pied», sourit son coéquipier Philippe Fostier, peu mis à l’épreuve dans la charnière centrale des Ardoisiers.

Neuvillers 1 – Tellin 1

Cinquième partage de la saison déjà pour Neuvillers. À la pause, le marquoir affichait toujours un score vierge, la faute notamment à Meyer, qui voyait son penalty repoussé par le cadre à la demi-heure. Après la pause, Bruno Gillet accordera un deuxième coup de réparation aux hommes de Philippe Jacques. Cette fois, Andy Léonard prendra ses responsabilités (1-0). Fabio Plos lui répondra d’un coup franc imparable à vingt minutes du terme pour rétablir la parité (1-1). Le dernier joueur à se mettre en évidence sera toutefois Thierry Fankem. Alors que son coach avait déjà effectué ses trois changements, le joueur camerounais de Tellin abandonnera ses coéquipiers en fin de match, obligeant les siens à disputer les cinq dernières minutes à dix. «Le partage est logique, estime Philippe Jacques. La pièce aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre.»