Wellin 2 – Sibret 1
Privé d’une demi-équipe (Schroeder, Bonmariage, Goffaux, Joosens et Talmasabsents), Gaëtan Dave avait décidé de renforcer ses bases arrières, samedi soir, pour la venue de Sibret. Sur son tableau noir, le mentor wellinois couchait une défense à cinq, avec Lion en libero. Une tactique payante.
Au premier acte, Benassy débloque le marquoir d’une frappe enroulée façon Thierry Henry (1-0). Dès le retour des vestiaires, Luis file crucifier Hartman sur une contre-attaque rondement menée (2-0). Wellin est sur le velours. Jusqu’à la 80’, moment choisi par Tom Roland pour sortir de sa tanière. Le jeune attaquant sibrétois décide de pimenter la fin du débat, en réduisant la marque (2-1). Dans les dernières secondes, ce même Roland se frotte à Mabika dans la surface de réparation et s’écroule. Penalty? Non. L’arbitre ne bronche pas, au grand dam du tout Sibret, et adresse même une biscotte au n°99 de Sibret, désabusé. Sa deuxième de la soirée, synonyme de renvoi au vestiaire. Le score ne bougera plus. «Une victoire inespérée, savoure Arnaud Lejaxhe, le colosse wellinois. Sibret a mieux joué au football que nous, mais compte tenu de toutes nos absences, pas question de faire la fine bouche.»
Bure 2 – Neuvillers 2
Premier point pour Bure, qui peut remercier son portier, Romain Collin. En stoppant un penalty de Léonard à la demi-heure, alors que Rausch avait déjà ouvert la marque pour Neuvillers (0-1), le gardien local a maintenu les siens dans le match.
Il trouvait d’ailleurs rapidement écho auprès de son coéquipier Philippart, lequel rétablissait la parité deux minutes plus tard (1-1, 32’). Juste avant la pause, Meyerprofitait des largesses de la défense buroise pour rendre l’avance aux siens (1-2).
Neuvillers aura alors le tort de ne pas se mettre à l’abri. Il le payera au prix fort à la 75’, lorsque Torres ajustera une volée supersonique dans la lucarne d’un Goosse médusé. «Le but du week-end, lance Daniel Golinveau, son entraîneur. Le penalty raté par Neuvillers est le tournant du match, d’autant plus que nous égalisons dans la foulée. Je suis pleinement satisfait de ce partage.»
Bercheux 1 – Tellin 1
Les Tellinois peuvent se mordre les doigts. À la fin du temps réglementaire, ils disposaient encore d’un butin virtuel de trois unités. Les hommes de Patrick Charlesont finalement laissé filer deux points à la 92’, quand le Bercheutois Tallier est venu mettre tout le monde s’accord sur le dernier corner du match (1-1). Avant cela, au milieu du deuxième acte, un tir de Fabio Plos dévié par Asselborn dans son propre but avait donné l’avance aux visiteurs (0-1). «Le partage est logique, nous avons eu le mérite d’y croire jusqu’au bout», se réjouit Alain Lecomte.
Ochamps 5 – Paliseul 2
Sale semaine pour Paliseul! En l’espace de sept jours, la bande de Tony Regnier, si séduisante durant la préparation, a essuyé trois revers et encaissé douze buts. À nouveau orphelin de Martins de Sa, mais aussi de Poncelet, Paliseul a pris l’eau dès le premier acte samedi soir. Le marquoir affichait déjà 3-0 à la pause, l’œuvre de Nicolas Zévenne (2) et Jonathan Do Rosario, à nouveau buteur sur coup franc. Après l’entracte, Arnaud Lays tentera bien de semer le doute chez les Canaris, en réduisant la marque à 3-1. Mais Nicolas Zévenne, de retour à son meilleur niveau, tuera la rébellion paliseuloise dans l’œuf, en plantant sa troisième rose de la soirée (4-1). Des buts de De Wachter (4-2) et de l’autre Zévenne, Pierre (5-2), animeront les dernières minutes du match, sans en bouleverser l’issue. «Nous avons quatre occasions en première période, nous plantons trois buts. C’est d’abord la victoire du réalisme», analyse l’ailier ochamptois Nicolas Arnould, à créditer de deux passes décisives.
Poupehan 6 – Libin 1
Après en avoir collé quatre à Paliseul et cinq à Étalle, Poupehan en a passé six à Libin, hier après-midi. Neuvillers, le prochain adversaire des Poupinots, peut se faire du souci si les hommes de Manu Branco continuent sur cette lancée.
Cueilli à froid par Libin, qui ouvrait la marque sur un penalty de Collignon après cinq minutes de jeu (0-1), Poupehan n’a douté qu’un bon quart d’heure. Deux phases arrêtées suffisaient aux frontaliers pour renverser la vapeur: Derivière plaçait un coup de casque gagnant pour l’égalisation (1-1), avant que Grandé ne trompe Golinveaux sur un coup franc rasant de l’entrée de la surface (2-1).
Dès le retour des vestiaires, Poupehan assiéra sa supériorité sur une accélération de l’insaisissable Meddah (3-1). Libin, totalement désorganisé dans la dernière demi-heure, prendra l’eau de toute part. Grandé, d’une demi-volée surnaturelle, puis Meddah, sur deux percées dont il a le secret, donneront au score des allures tennistiques (6-1). Sacrée revanche pour des Poupinots qui restaient sur quatre revers de rang face à Libin.
Martelange 4 – Bouillon 0
Les Ardoisiers n’ont guère éprouvé de difficultés à écarter une équipe de Bouillonprivée de son joueur-entraîneur, Maxime Collard. Jamais inquiétés défensivement, les hommes de Jean-Louis Michel réaliseront le break dès la première période, grâce à Aoudache (2-0 à la pause). Après le repos, le même Aoudache soignera ses stats persos en s’offrant le coup du chapeau. La quatrième rose de Martelange est à mettre à l’actif de Rouyer.
Après deux journées de championnat, les Bouillonnais sont les seuls à ne pas encore avoir trouvé le chemin des filets.
Saint-Pierre 3 – Grandvoir 2
Journée faste pour Saint-Pierre, qui récolte trois points et une recette fructueuse.«Plus de cent spectateurs ont assisté à ce derby riche en suspense», savoure Alain Scius, le vice-président pierrot.
Pas de round d’observation dans ce duel qui voit Godart placer la première banderille. Ledent est toutefois sauvé par ses bois.
Plus de réussite pour Kaïr Isoupov, quelques minutes plus tard. L’ancien Ochamptois arme sa patte gauche diabolique, sur coup franc, et laisse Wuidartpantois (1-0). À la demi-heure, Saint-Pierre est trahi par un ancien de la maison, Pierre Résimont. Ce dernier s’échappe à la limite du hors-jeu et se joue de Ledent avant de placer dans le but vide (1-1).
Il en faut cependant plus pour refroidir Kaïr Isoupov, chaud comme la braise hier après-midi. Après avoir trouvé le poteau en fin de premier acte, l’ailier des Orangésrend l’avance aux siens au retour des vestiaires (2-1). Mais cinq minutes plus tard, tout est à nouveau à refaire pour les hommes de Jérôme Coetsier: sur un coup franc de Décamps, Maron remet les compteurs à égalité (2-2).
Le mot de la fin reviendra à Antonin Rossignon, qui mettra fin à une partie de billard dans la surface, à un quart d’heure du terme, pour envoyer les siens au nirvana (3-2).«Grandvoir tentera bien de pousser dans le finale, mais il n’inquiétera plus notre gardien», glisse Alain Scius. Les Cerfs restent, du coup, bloqué à la case départ, avec zéro point.
