ROSSIGNOL: Chavée 7, Braux 6, Casel 6 (66’, Jooris), Fries 6 (34’, Marotte 6), Depienne 7, Simon 7, Georges 6, Muri 6, Toussaint 5, Protin 7, Jacob 6
Arbitre: F. Gérard 5. Plusieurs petites fautes d’appréciation qui, à force, ont énervé les Wellinois. Une gestion des cartes pas toujours comprise par tous.
Buts: Depienne (9’, 0-1), Simon (28’, 0-2), Simon (auto-but 87’, 1-2)
Cartes jaunes: A. Lejaxhe, Simon, Goffaux, Mayanga.
Assistance: 80.
Note du match: 6.
9’, corner pour Rossignol. Gaëtan Simon récupère et frappe au but. Libert repousse grâce à un bon plongeon, mais Depienne suit (0-1).
28’, nouveau corner. De la tête, Simon crucifie Libert (0-2).
52’, Heligers enroule bien son ballon, mais la transversale vient au secours de Chavée.
87’, long centre de Martial Goffaux vers le second poteau. Simon dévie le ballon et trompe son propre gardien (1-2).
Stéphane Gillard et ses hommes poussent un ouf de soulagement, avec ces trois points acquis grâce à une bonne première période, avec l’appui du vent. « Il était nécessaire de rentrer aux vestiaires avec au moins une avance de deux buts», commente Stéphane Gillard.
Rossignol prend le match en main directement et se procure les premières occasions, mais Toussaint et Depienne échouent dans le dernier geste. C’est sur phases arrêtées que les buts tomberont. «Après nos premières occasions ratées, j’ai eu peur que le scénario des autres semaines se répète, avoue Stéphane Gillard.Nous arrivons à la trêve avec 24 points. J’espérais en totaliser 30, mais je n’oublie pas que j’ai eu quelques blessés. Encore pour ce match, Damien Jacob a dû jouer alors qu’il n’avait qu’un entraînement dans les pattes.»
Dans l’autre camp, Gaëtan Dave était bien sûr moins ravi que son homologue.«J’avais demandé à mes joueurs de démarrer pied au plancher et de ne pas compter leurs efforts, dit-il. Cela n’a pas été fait. Rossignol en voulait plus que nous et quand tu dois courir après le score contre une équipe pareille, ce n’est pas évident. Notre but est tombé un peu tard, mais je pense que nous aurions mérité de recoller au score. Dommage que le ballon de Kévin ne rentre pas. Le gardien adverse a aussi sorti plusieurs beaux arrêts.»
La surprise, à Wellin, était la présence de Bastien Talmas, Gilles Schroeder et Jordan Mayanga sur le banc au coup d’envoi. «Jordan m’avait appelé samedi matin pour me dire qu’il était malade. Il n’était même pas sûr de pouvoir être là, explique le mentor de Wellin. Gilles et Bastien revenaient de suspension et j’avais décidé de garder la même équipe que le week-end précédent contre Sart. Certains auraient pu se dire qu’ils avaient une seconde chance et la saisir, mais ils n’ont pas pu le faire. Il reste 36 points à prendre. Et nous devons encore jouer deux fois contre La Roche. Si nous ne savons pas prendre des points contre des équipes à notre portée, nous risquons de le payer un jour ou l’autre.»