jeudi 17 octobre 2013

Dave :«J’ai toujours la lettre de Guy Hérion»





Wellin reste sur cinq matches sans victoire.Avec Marloie, Meix, Mormont et La Roche au menu des quatre prochains week-ends, les supporteurs des Jaune et Bleu ont peut-être du souci à se faire. Marloie - Wellin, c'est vendredi 20h30.
Gaëtan Dave, vous dormez moins bien aujourd’hui qu’il y a un mois, non?
Alors là, pas du tout. Les poules auront des dents le jour où je me tracasserai pour du football. Puis même si les résultats ne sont pas folichons depuis un mois, je n’ai pas grand-chose à reprocher à mes joueurs. Contre Bomal et Champlon, on perd d’un but, avec à chaque fois des décisions arbitrales défavorables. Bastogne, lui, allait bien finir par se réveiller. Malheureusement, ce fut contre nous. Le Léo nous plante deux buts venus d’ailleurs, tandis que Mayanga en rate cinq devant le but adverse.?Je crois qu’on s’est procuré plus d’occasions que notre adversaire dans neuf de nos dix premiers matches.

Demain soir, vous retournez à Marloie. Ce ne sera pas un match comme un autre, si?
Il revêt une saveur spéciale dès lors que Marloie est le club où j’ai séjourné le plus longtemps. Six ou sept ans, je crois.

Quel souvenir gardez-vous de votre passage là-bas?
À Marloie, avec Pol Leemans à la barre, on n’avait pas une grande équipe. Du coup, discipline et combativité étaient les maîtres mots.

Et au moindre écart, le président descendait dans le vestiaire?
(rires). Quand Guy Hérion était énervé, mieux valait ne pas lui répondre, c’est clair. On entendait d’ailleurs les mouches voler, dès l’instant où il franchissait la porte du vestiaire. Mais Guy, je l’ai toujours apprécié. Parce qu’il est très dur, c’est vrai, mais il est juste. Puis, lorsqu’il se met en colère, ça redescend aussi vite que ça ne monte. Personnellement, je me souviendrai toujours d’une lettre de félicitations qu’il m’a écrite lorsque j’ai quitté Marloie, alors en P2, pour Ciney, qui évoluait en P1. D’ailleurs, je l’ai toujours. Jamais il ne retiendra un joueur qui a l’occasion de progresser.


Retrouvez l'interview complète dans l'Avenir Luxembourg de ce 18 octobre.