Source: lavenir
Robert PONSAR
Rossignol 1 - Wellin 4
ROSSIGNOL : Chavée 6, Deschamps 5, Fries 6 (73’, Georges), Muri 6, Marotte 6, Depienne 5, Toussaint 5, Protin 6, Godefroid 5 (66’, Casel), Jacob 6, Jooris 5
WELLIN : Pisvin 6, Nissenne (34’, Ar. Lejaxhe 6), Martin 7, Mayanga 7 (74’, Goffaux), Benassy 7, Heligers 8, Lefèbvre 6 (60’, Matz 6), Bonmariage 6, Hayon 6, Talmas 7, Schroeder 7,
Arbitre : M. Fontaine 8. Une copie sans rature. Bonne coordination avec ses assistants et bonne application de la règle de l’avantage.
Buts : Mayanga (26’, 0-1), Lefèbvre (29’ 0-2), Protin (33’, 1-2), Schroeder (85’, 1-3), Heligers (89’, 1-4)
Cartes jaunes : Marotte, Toussaint, Jacob, Talmas, Lefèbvre.
Assistance : 140
Note du match : 6,5
26’, Benassy redresse pour Mayanga qui reprend en première intention (0-1).
29’, tir de Lefèbvre hors de portée de Chavée (0-2).
33’, servi par Muri, Protin décoche une frappe des 25 mètres dans le plafond (1-2).
82’, Benassy est au corner et Schroeder est le plus prompt de la tête (1-3).
88’, une frappe de Jooris trouve le poteau.
89’, Heligers pend la défense de revers et va chercher le fruit de sa bonne prestation (1-4).
Le président Lion fulminait à l’issue du match.
Pourtant, la présentation de l’équipe locale s’était passée sous les meilleurs auspices. Pas de dérive alimentaire dans le chef de ses hommes.
« Ce qui me fâche, c’est le manque de révolte en seconde période», dira Frédéric Lion, le président des Lochnots.
Argument massue de défense : quatre éléments défensifs manquaient à l’appel de Stéphane Gillard, contraint dès lors de placer des attaquants et des milieux de terrain en défense.
Devant ce Wellin réaliste boosté par un Heligers très en verve, le défi allait se montrer insurmontable. Et le but de Protin n’allait mettre qu’un antidote fugace sur la blessure du jour.
Rossignol ne fera jamais illusion au second acte. Wellin gardera constamment sa grosse patte sur le match, n’en lâchant quasi jamais les rênes. Et punissant mêmes des Lochnots médusés par un score, convenons en tout de même, un peu forcé.
Alors que le ground de la rue du Tram soignait jusqu’il y a peu une réputation de citadelle inexpugnable, les défaites peu honorables encourues face à Gouvy et Wellin en feraient presque désormais un lieu d’excursion.
Wellin thésaurise sans faire de bruit. Son équipe discrète et bien balancée tire son épingle du jeu grâce aussi à un coaching aussi paternaliste qu’intelligent.
Quant à Stéphane Gillard, il attend impatiemment octobre et le retour de ses désinvoltes vacanciers. Ah, si leur implication pouvait être égale à celle de leurs dirigeants!