jeudi 12 septembre 2013

Heligers : «J’aimerais aller voir plus haut» - l'avenir.net

L’ex-Beaurinois Kévin découvre la P1 luxembourgeoise avec Wellin. 
Ce vrai taulier n’a pas tardé à crever l’écran.


Kévin Heligers, à Rossignol, il s’agit de votre match le plus abouti depuis le début du championnat ?

Il me semble que j’ai été meilleur au début du championnat, notamment lors de notre premier match face à Sart. J’ai eu un peu de mal à entrer dans la partie. Fort heureusement, au fur et à mesure que le match avançait, je me sentais de mieux en mieux.

Avec un but qui constitue la cerise sur le gâteau…

Inscrire un but procure toujours une sensation particulière. Et celui-ci met Wellin sur du velours. À 1-3, Rossignol continuait malgré tout à presser. Après mon but, la victoire était acquise.

Avouez-le, sur le plan offensif, vous êtes le taulier de Wellin non ?

Vous n’êtes pas le premier à me le dire, mais je ne sais pas vraiment si je suis le patron. Cependant, comme le coach l’avait répété pendant la semaine, le triangle que je forme avec Nicolas Bonmariage et Bastien Talmas est le moteur de l’équipe. J’ai peut-être un peu plus de liberté offensive, mais j’aime bien évoluer à côté de Bastien au poste de milieu défensif. La semaine dernière, à Oppagne, j’ai débuté comme milieu offensif, mais cela n’allait pas bien et je suis descendu d’un cran pendant le match. Dimanche à Rossignol, le contraire s’est produit. Je dois avouer que je suis vraiment très motivé cette saison. J’ai envie de montrer mes qualités à tout le monde.



Avec dans un coin de la tête, l’envie d’aller goûter à la promotion ?

Je ne vais pas le nier. J’aimerais bien aller voir ce qui se passe encore un cran plus haut. Je suis convaincu que j’ai le potentiel pour y arriver. Et mes plus belles années sont encore à venir puisque je viens seulement de fêter mes 24 ans le mois dernier.

Pourtant, j’ai bien failli ne plus pouvoir jouer. J’ai été victime d’un accident de la route. Mon péroné était cassé en trois morceaux. J’ai mis pas mal de temps pour retrouver ma condition. D’ailleurs, je dois remercier le coach car c’est lui qui m’a permis de revenir à mon meilleur niveau.

Alors que vous aviez toujours évolué dans le Namurois, vous avez décidé de rejoindre Wellin au début de la saison dernière. Pourquoi ce choix ?

Je connaissais déjà bien Wellin car j’avais vu l’équipe quelques fois à l’œuvre. Et puis, je comptais quelques amis au sein du groupe. Sans oublier que le challenge sportif était intéressant. Même si le club avait culbuté en deuxième provinciale, nous avions la volonté de jouer le titre.

Vous découvrez la P1 Luxembourgeoise. Quelles sont vos impressions sur la série ?

Il faut être au top chaque semaine. Au niveau du rythme, la différence est grande par rapport à la P2. L’an dernier, excepté dans les gros matches, face à Ochamps ou encore Libin, le rythme n’était pas fort élevé. Maintenant, par rapport à la P1 namuroise que j’ai connue avec Chevetogne, je n’ai pas vraiment encore pointé de grosses différences. Une équipe qui m’impressionne? J’ai assisté à la rencontre entre Marloie et La Roche samedi soir. Pendant une heure, les Rochois ont livré une superbe prestation. Ils sont les grands favoris.



Wellin étonne tout le monde en ce début de saison. Quelle est la recette secrète des Wellinois ?

Le groupe est fort soudé. Tout le monde se connaît. Cela fait plusieurs années maintenant que le gros du noyau évolue ensemble. Et les renforts arrivés répondent aux attentes. Je pense par exemple à Gilles Schroeder dans l’axe défensif. Et puis, le coach nous booste avant chaque rencontre.

Et vous n’êtes pas les derniers à faire la fête ?

(Il éclate de rire) Difficile de dire le contraire. Encore dimanche, je suis rentré à la maison à minuit. Nous sommes repassés dans un village près de Rossignol où la fête battait son plein. Mais je ne connais même pas l’endroit exact (Rires).

Vous portez le numéro 10. Un numéro symbolique ?

J’essaye d’être à la hauteur de ce numéro (Sourire). Je suis né un 10, mon filleul aussi. Depuis que je joue au foot, j’ai toujours porté ce numéro. Excepté à Chevetogne, car un autre joueur l’avait déjà choisi.