Paliseul 4 – Grandvoir 2
Ochamps 2 – Tellin 1
À trois minutes près, Tellin engrangeait son premier point de la saison. Un coup de canon de Jourdan junior en toute fin de match en a décidé autrement. Avant cela, les deux équipes s’étaient neutralisées, Julien Englebert ayant répondu au but d’ouverture de Kaïr Isoupov avant la pause (1-1). «Une victoire dans la douleur», glisse Thierry Jourdan, qui devait composer sans Do Rosario, Vaillant et Schroeder. Tellin, lui, est rentré bredouille et déçu. D’autant plus que son gardien, Sébastien Libert, a dû déclarer forfait dès l’échauffement, obligeant ce vieux briscard de Bilal Karadag à enfiler les gants.
Bercheux 1 – Saint-Pierre 5
«Si quelqu’un te frappe la joue droite, présente-lui encore l’autre». Évangile selon Saint Matthieu, chapitre V, verset 39. Est-ce pour respecter la sainte parole que les Bercheutois, déjà giflés (1-6) par Chaumont mercredi, ont accepté de ramasser une deuxième torgnole, samedi soir? À moins qu’il ne faille voir, dans cette nouvelle correction, que la conséquence des absences conjuguées des deux portiers locaux, Goosse et Crochet, tous deux blessés. Toujours est-il que leur suppléant du soir, le malheureux Cornelis, a rapidement compris qu’il n’allait pas passer une soirée ludique et récréative. Après deux minutes de jeu seulement, il fauchait Toussaint dans la surface et se voyait obligé d’affronter Cédric Maury en duel. Sans pitié, le meneur de jeu pierrot exécutait la sentence (0-1). L’attaquant local Garcia lançait rapidement la rébellion, en égalisant dès la 10’ (1-1). Mais cette insurrection était tuée dans l’œuf par un Jean des grands soirs. En crucifiant Cornelis par deux fois (1-2, score à la pause, puis 1-3), le médian de Saint-Pierre renvoyait tout Bercheux dans sa torpeur. Un autre doublé, celui de Toussaint (1-4; 1-5), ne rendra pas le sourire aux aficionados locaux, que du contraire. Ces derniers doivent se dire qu’il est déjà loin, le temps où le FC Bercheux tenait le FCJLA en échec en le réduisant au mutisme le plus complet. Ceci ne remonte, pourtant, qu’à neuf petits mois (0-0 fin novembre 2011).
Chaumont 4 – Poupehan 1(match arrêté à la 69’)
Alors qu’une troisième victoire consécutive se profilait pour Chaumont, le match a été arrêté par l’arbitre, David Englebert. Celui-ci n’a eu d’autre alternative, puisque les Poupinots ont décidé de quitter le terrain après 69 minutes de jeu, à la demande de leur délégué, Alex Debune. Les frontaliers n’ont semble-t-il pas digéré le quatrième but de Chaumont, inscrit cinq minutes plus tôt par Marc Maréchal. En effet, trois joueurs de Poupehan verront rouge dans la foulée de cette quatrième rose. À savoir Michel, Robson et Ristevski, tous exclus pour deux jaunes. Alex Debune, délégué et président de Poupehan, venait également d’être renvoyé derrière les balustrades par le directeur de jeu. «J’ai déjà vu beaucoup de matches dans ma vie, mais aucun ne s’était terminé de cette façon, s’étonne Gaby Ney, le délégué de Chaumont. Il faut toutefois noter qu’aucun joueur ou responsable de Poupehan n’a fait preuve d’agressivité. Ils sont rentrés au vestiaire dans le plus grand calme.»
Alex Debune donne sa version : «L’arbitre a subitement décidé de dégainer les cartons, après avoir validé le quatrième but de Chaumont, entaché d’un hors-jeu évident. Aucune insulte n’est sortie de ma bouche, ni de celle de l’un de mes joueurs. J’assume totalement ma décision. Je ne voulais pas que ça s’envenime et qu’on récolte encore deux, trois cartons. Je me suis excusé auprès des Chaumontois, avec lesquels il n’y a eu aucune friction. Entre joueurs, tout se passait très bien.»
Reste au CP à envoyer les convocations, désormais. Des 69 minutes de jeu, on retiendra que les Poupinots ont rapidement pris les commandes par Guknecht (0-1 à la 7’), avant de succomber sous les assauts des avants locaux et notamment ceux de Marc Maréchal, auteur d’un triplé. Le jeune Merche a lui aussi soigné ses statistiques personnelles en plantant le troisième but des siens, dès la reprise.
Sibret 0 – Nassogne 1
Quatrième victoire de rang, la troisième sur le plus petit écart, pour Nassogne, qui a émergé dans les arrêts de jeu. C’est Hassan Karali qui a libéré tout son clan, en profitant d’une approximation de Van Daele (0-1). Sandy Marchal, à nouveau aligné entre les perches, a donc rendu une parfaite clean sheet. «On méritait un point, estime Michaël Bourguignon, le délégué sibretois.François-Xavier Dewalque a frappé le bas du poteau juste après le but de Nassogne et à 0-0, un essai de Jean-Christophe Dewalque est sauvé sur la ligne par un défenseur visiteur.»
Bouillon 3 – Vaux-sur-Sûre 0
Celui qui ne s’est pas déplacé au pied du château, hier après-midi, n’a pas à le regretter. Il n’y avait guère qu’Arthur Weerts pour illuminer un débat tout sauf trépidant. Le jeune attaquant bouillonnais a mis au supplice la défense des Étoilés. Non content de déposer deux fois le ballon dans le soupirail de Georges (pour le 1-0 et le 3-0), il a également provoqué un penalty et l’exclusion de celui qui pourrait être son père, le libero visiteur Yves Prijot. Altruiste, il a laissé à Maxime Collard le soin de transformer le coup de réparation (2-0, score à la pause).
Neuvillers 7 – Sainte-Marie-W. 2
Sainte-Marie misait sur le derby communal face à Neuvillers pour enfin décoller. C’est raté, et bien raté. La faute, une nouvelle fois, à une défense aux allures de morceau d’emmental. Vingt et un buts encaissés en quatre matches, ça fait beaucoup. Neuvillers, lui, en a profité pour donner du travail à son préposé au marquoir. Pourtant privés de leur chef d’orchestre, Rausch (vacances), les hommes d’Arnaud Lays sont rentrés dans la dernière ligne visiteuse comme dans du beurre. Baulard (2), Collard, Brahy, Kandemir, Henry et Lays, impitoyables, se sont succédé pour alourdir la note. La troupe de Francis Plennevaux, elle, doit se consoler avec les buts de l’honneur signés Ska (5-1) et Remience (7-2). C’était déjà 4-0 à la pause.
Wellin 2 – Libin 0
Un coup de fusil et un coup de bol ont permis à Wellin de triompher hier après-midi face à Libin. Le fusilier s’appelle Jordan Mayanga. Un gri-gri et pan! Droit dans le plafond de Javaux, pour le 1-0, en milieu de première période. Le cocu, lui, a pour nom Fabian Hayon. En expédiant ce qui, à la base, devait être un centre directement dans la lunette opposée de Javaux, des 40 m, l’arrière latéral gauche de Wellin a compris qu’il avait tout intérêt à gratter un billet de la loterie nationale avant la fin de la journée (2-0 à la 65’). Entre-temps, Libin aurait pu recoller par Lodriguez, mais l’essai de celui-ci trouvait l’extérieur du montant de Pisvin. En fin de partie, alors que Libin jouait son va-tout, sans vraiment réussir à ébranler l’arrière-garde locale, Mayanga et Heligers manquaient tour à tour l’occasion d’accentuer l’addition. Wellin poursuit donc son sans-faute avant de rendre visite, dès vendredi, à un Bercheux sévèrement grippé.