mardi 28 août 2012

Tellin 1 – Wellin 2 : le résumé


Tellin 1 – Wellin 2

Tellin a résisté pendant une heure face à son voisin, Wellin. La bande à Charlier a même fait mieux que résister puisque le marquoir affichait 1-0 à l’heure de jeu, l’œuvre de Julien Englebert, auteur de l’unique but de la première période. «La sortie sur blessure de Sacha Keller nous a alors désunis», regrette Christian Jacob, le c.-q. tellinois. Si Gilles Charlier, le patron de l’arrière-garde tellinoise, et ses garde-chiourmes ont longtemps contenu les assaillants wellinois, ils n’ont pu que s’avouer vaincus dans la dernière demi-heure. Par deux fois, Wellin poussera la défense des Rossoneri à la faute, Julien Burgraff et Quentin Moors trompant tour à tour leur propre portier, Arnaud Rossion.«On est déçu du résultat, pas de la manière, confie Christian Jacob. Si on avait joué de la sorte à Sibret, on n’en aurait jamais pris trois. «

Nassogne 3 – Paliseul 2

À l’instar de Bouillon, Wellin et Ochamps, Nassogne confirme son succès de la journée inaugurale en s’imposant face à Paliseul.

Les hommes d’Alain Philippe ne tardent pas à se mettre sur le velours, grâce à deux coups francs signés Volvert et J. Philippe au premier acte (2-0). Après la pause, Paliseul joue son va-tout, mais la défense nassognarde, parfaitement dirigée par Léonard, résiste aux assauts des Grenouilles. Jusqu’à dix minutes du terme, moment choisi par ce diable d’Ostojic pour sortir de sa boîte et ramener à 2-1. Nassogne aura toutefois tôt fait de replonger les visiteurs la tête sous l’eau, puisque le ballon à peine remis en jeu, Volvert profitera d’une offrande d’Hautot pour crucifier Lapagne et rendre deux buts d’avance aux siens. Le but de l’honneur de Caron (3-2) dans les arrêts de jeu n’ébranlera pas la fin du débat. «On s’est un peu fait peur. Ceci ne serait sans doute pas arrivé si M. Dropsy, peu habitué à siffler sans juges de ligne, n’avait annulé un but de J. Philippe pour un hors-jeu imaginaire, à 2-0», glisse Alain Philippe.

Grandvoir 1 – Ochamps 3

Six sur six pour Ochamps et toujours la bulle pour Grandvoir, cueilli à froid hier après-midi. Les Canaris dispensent en effet les spectateurs d’un soporifique round d’observation et s’échappent à 0-2 en dix minutes, l’œuvre de Gouard, auteur d’un autobut, et Isoupov (0-2). Deux buts qui ont le don de faire sonner le réveil du côté des Cerfs. La réaction ne tarde pas : Collignon allume sur la transversale. Nieles, à la retombée, relance l’intérêt du débat (1-2) et requinque sa chambrée. Mais le néo-Ochamptois Hotton, un ancien de la maison, décide de refroidir l’ambiance aussitôt, en catapultant la chique dans la lunette de Wuidar, des 30 mètres (1-3). «Jean Jourdan a opéré quelques changements tactiques après la pause, note Frédéric Georges, le délégué grandvaurien.Dans le quart d’heure de reprise, on a enfoncé Ochamps, mais on a eu le tort de ne pas concrétiser cette domination.»

Saint-Pierre 1 – Bouillon 3

Bouillon a présenté deux visages, hier, sur la pelouse de Sberchamps. Un en première période, un autre en deuxième. Avant l’entracte, ce sont des Bouillonnais timorés qui donnent la réplique aux Pierrots. «Si bien qu’on aurait pu, ou dû, mener 3-0 après une demi-heure», assure Alain Scius, le délégué des Orangés. De viatique, il n’en fut toutefois jamais question. Car si Warlomont ne tardait pas à trouver l’ouverture (1-0 dès la 3’), Grandjean et Jean, eux, se montraient nettement moins en réussite face à la cage adverse. La faute à Bernier, auteur d’un réflexe inouï, et à la transversale, qui repoussait l’essai du second cité. Saint-Pierre ne le sait pas encore, mais il a, alors, laissé passer sa chance. Montesi ne manque pas de le lui faire comprendre, en égalisant juste avant la pause (1-1). Un but égalisateur qui, doublé des remontrances de Christophe Jego durant la pause, aura initié la sédition bouillonnaise. Il ne faudra, en effet, pas plus de dix minutes aux frontaliers pour plier le débat après la reprise. Le temps pour Buchemeyer de donner l’avance aux siens et pour Warlomont d’écoper de son deuxième bristol jaune de l’après-midi. À dix, Saint-Pierre ne pourra que rendre les armes. Et Molitor, lui, se fera un malin plaisir d’enfoncer le clou (1-3) à un quart d’heure du terme.

Sainte-Marie-W. 3 – Chaumont 6

Game, set and match Chaumont. Dans ce duel de promus qui a tourné au tir aux pipes, ce sont les hommes de Marc Dominique qui se sont montrés les plus adroits. Après une demi-heure, la messe est dite : le marquoir affiche déjà 0-3 (doublé de Gravé et un but de Maréchal). L’escouade de Francis Plennevaux lancera alors la poursuite, mais jamais elle ne parviendra à se rapprocher à moins de deux unités. Culet ramènera à 1-3, Quinet à 2-4 et Pierlot à 3-5, mais Gravé (1-4), M. Marquet, sur penalty (2-5), et Maréchal (3-6) se chargeront de regonfler le matelas de sécurité chaumontois de manière systématique. En attendant, tous les supporteurs de Sainte-Marie se demandent encore, à l’heure qu’il est, ce qu’il serait advenu si Ska n’avait manqué la conversion d’un penalty à 0-0, le capitaine local se heurtant à Desset.

Libin 2 – Neuvillers 1

Défait mercredi à Paliseul, Libin était dans l’obligation de décoller, ce dimanche, à la maison. Il l’a fait, non sans peine. Dès le quart d’heure, Kandemir donne des sueurs froides aux supporteurs libinois : son lob flirte avec la barre, la ligne, encore la barre et encore la ligne, mais ne rentre pas. Sur le contre, Luis renverse pour Picart, qui sert le caviar à Pochet (1-0). On croit alors que la chance a choisi son camp. Mais Neuvillers montre, après la pause, qu’il n’entend pas pleurnicher sur son sort et se décide de bousculer la fatalité. Les visiteurs, emmenés par un très bon Rausch, s’installent dans le camp adverse. Les Libinois en ont plein les pattes. Et sont logiquement sanctionnés à l’heure de jeu, quand le centre de Bossart trouve Kandemir au point de penalty. Ce dernier, davantage en réussite qu’avant la pause, remet les compteurs à zéro d’une reprise à montrer dans toutes les écoles (1-1). Sans une faute évitable de Q. Deom sur Lodriguez dans la surface en fin de partie, Neuvillers serait sans doute rentré à la maison avec le point du partage, qu’il n’aurait pas volé. Mais Luis se montrait impitoyable et transformait le coup de réparation accordé par M. Crul (2-1), renvoyant les promus dans leurs pénates les mains vides.

Vaux-sur-Sûre 2 – Sibret 2

Partage de frères dans ce derby communal, qui a attiré une centaine de curieux, samedi soir. Sibret, qui a pris l’avance à deux reprises, par Lockman avant la pause et par Fries sur penalty après celle-ci, n’a pas réussi à conserver son butin. Detaille et S. Didier, lui aussi sur penalty, ont en effet empêché le bataillon de Christopher Closter de repartir avec la totalité du magot.

Poupehan 1 – Bercheux 2

«Zéro sur six, nous voilà candidats au maintien, ironise Alex Debune, le président poupinot. Une seule défaite sur tout le championnat la saison passée et, cette fois, déjà deux revers après deux journées.» Mené 0-2 à la pause, buts de Garcia et Blaise, Poupehan, qui ne présentait à nouveau que douze joueurs sur la feuille, a semblé en mesure d’inverser le cours des choses. Primo, parce qu’il a rapidement réduit la marque, par Derivière, après la reprise. Secundo, parce que Bercheux a été réduit à neuf dès l’heure de jeu, Fabian Jacob (deux jaunes) et Michaël Barthélemy (faute nécessaire) étant tour à tour priés de regagner les vestiaires. Tertio, parce qu’il a bénéficié d’un penalty. Mais Donat, d’habitude si précis dans cet exercice, a cette fois trouvé le montant sur sa route. Si les Poupinots enfonceront logiquement Bercheux en fin de partie, jamais ils ne parviendront à tromper la vigilance de l’excellent Goosse une seconde fois. L’exclusion de Robson, pour un geste revanchard, à un quart d’heure du terme n’aura pas facilité la tentative de rébellion des frontaliers. «Si on marque le penalty, je pense qu’on gagne 6-2», peste Alex Debune.