mardi 10 avril 2012

Martelange cède la lanterne

Source: lavenir
Bertrand nicolas

Martelange 2 -Wellin 0


MARTELANGE : Hensmans 6, Nélis 7 (CJ), Sartelet 6, André 6, Fostier 6, Amiri 5, Picard 5 (CJ), Reuter 6, Fries 6, Schweig 7 (CJ, 88’, Niles), Cocomeri 6 (CJ).

WELLIN : Simon 6, Dambly 6 (83’, M. Lejaxhe), Hayon 5 (CJ), Talmas 5, Bonmariage 5, Nissenne 6, A. Lejaxhe 5, Debackere 5, Hernalsteen 5, Dubois 5 (46’, Verschoren 4), Goffaux 5 (73’, Liesnard).

Arbitre : F. Kinard 6. Après un début de partie difficile, l’homme en noir a su effectuer une bonne seconde mi-temps.

Assistance : 75.

10’, penalty pour Martelange. Cocomeri s’élance et frappe la balle qui file à côté de la cage de Simon.

12’, Schweig récupère la balle au milieu de terrain. Il réussit seul à dribbler les défenseurs de Wellin et se présente devant le gardien qu’il trompe en deux temps (1-0).

35’, coup franc pour Wellin. Goffaux trouve l’équerre.

47’, belle occasion pour Veschoren. Mais devant le but désertén, il loupe la cible.

85’, Reuter rentre dans le rectangle par la gauche, évite un joueur et frappe. Simon repousse la balle, mais Reuter a bien suivi (2-0).

Après la déconvenue de la semaine dernière (0-6 contre Oppagne), la victoire était impérative pour que les Martelangeois puissent encore croire au maintien. Ce succès leur permet donc d’abandonner la lanterne rouge. Après avoir mené rapidement à la marque, les Ardoisiers ont su tenir leur avantage, face à une équipe de Wellin en manque d’inspiration devant la cage de Hensmans.

« Cette victoire nous fait d’autant plus de bien qu’elle est acquise face à un concurrent direct, commente Jonathan Fries, le joueur-entraineur martelangeois. On a bien géré derrière, après le premier but. On a essayé de jouer au football et de garder le ballon. On a su être présents dans les duels derrière. L’envie et la combativité étaient là. Tous les ingrédients, donc, pour pouvoir obtenir une victoire. »

Du côté de Wellin, les mines étaient basses, à l’issue de la rencontre.« C’était un match à ne pas perdre. Maintenant, je constate que le dernier est plus fort que nous, ironise à peine Jérôme Grégoire. Ils ont eu une meilleure maîtrise du match que nous. Le résultat au marquoir est une petite déception. Par contre, notre prestation est une énorme déception. À quatre matches de la fin, on a fait beaucoup de choses à l’envers. On loupe deux occasions à un mètre du goal. L’envie était présente pourtant, mais c’est nous qui avons couru après le ballon. On n’a pas su suffisamment mettre la pression sur leur défense également. On a joué de manière assez contraire à ce qu’il fallait faire finalement. »¦