Oh là, doucement. Ces trois points sont bien sûr les bienvenus, mais ne crions pas victoire trop vite.
Tout de même, pour votre retour à la tête de Wellin, vous ne pouviez rêver mieux. Et pourtant, vous semblez mitigé, non ?
Je pense que nous avons gagné en jouant mal. La qualité de notre jeu est à revoir. Néanmoins, je ne vais pas faire la fine bouche. L’objectif ce week-end était d’obtenir une réaction du groupe et de retrouver du moral. Je suis satisfait de l’organisation des joueurs et du développement de nos contres. Ils, pardon, nous n’avons pas démérité dans l’ensemble. C’est très bien, mais tout Wellin est conscient qu’il y a du pain sur la planche.
Vous avez donné votre accord pour tenir le groupe jusqu’à l’issue du championnat. Quel comportement allez-vous adopter vis-à-vis des joueurs ?
Les joueurs sont fatigués et reviennent tout juste de deux mois de trêve. Il y a un problème physique. Mais je ne peux pas me permettre de refaire une préparation complète. Je ne nous sens guère capables de bousculer les autres équipes. Je vais donc axer davantage sur l’organisation du noyau et surtout sur la discipline, la discipline et encore la discipline.
C’est-à-dire ?
C’est-à-dire que je fais table rase du passé et on reprend tout à zéro. Entre guillemets, je ne fais pas dans les sentiments. En avant !
C’est la deuxième fois que vous venez à la rescousse de Wellin. Et vu votre énergie dimanche, on vous sentirait presque prêt à signer pour aller plus loin, non ?
Je suis catégorique, c’est un non définitif. Je ne suis là que pour un dépannage. J’ai d’ailleurs des obligations familiales prochaines qui vont m’obliger à manquer au minimum deux matches d’ici la fin du championnat.