WELLIN - Saint-Léger DimancheWellin 15 h
Il ne prétend pas avoir la science tactique d’un Mourinho ou d’un Ancelotti. Mais tous les Wellinois qui ont travaillé sous sa férule voici deux saisons vous le diront : personne, mieux que Jérôme Grégoire, n’est capable de vous booster tout un groupe d’un coup de baguette magique.
D’ailleurs, c’est sans doute pour cette raison que Patrick Davreux, le président de Wellin, a appelé à la rescousse son copain libramontois. Celui-là même qui avait amené Wellin aux portes du tour final lors de la saison 2009-2010, après avoir succédé à Bruno Meunier au soir de la dixième journée (sous sa houlette, Wellin avait pris 37 points sur 60). « Mais cette fois, la mission s’annonce autrement plus ardue, estime le citoyen de Lamouline. La donne est simple : Wellin, qui reste sur huit défaites d’affilée et un sinistre 3/39, doit gagner un match sur deux pour espérer se sauver. Ceci dit, lorsqu’on ne compte que 14 points après vingt journées et qu’on encaisse en moyenne trois buts par match, on peut déjà s’estimer heureux d’être toujours en course. »
Le challenge est de taille et Jérôme Grégoire le dit franchement, il ne l’aurait pas accepté si on lui avait proposé de relever ce défi dans un autre club. À Wellin, il retrouve des garçons qu’il connaît bien, les Nissenne, Simon, Debackère et autre Bonmariage. « Ce groupe recèle de qualités, mais il a le moral dans les chaussettes, ça saute aux yeux, confie Jérôme Grégoire, qui a donné son premier entraînement jeudi soir.Je ne suis guère étonné lorsqu’on me dit que cette équipe baisse les bras dès qu’elle prend un but. »
Avec Saint-Léger et Bouillon au menu des deux prochaines journées, l’ancien joueur de Libramont sera immédiatement plongé dans le vif du sujet. « Derrière, c’est la réception du FCJLA qui nous attend. Autant dire qu’on n’a pas droit à l’erreur lors des deux prochains matches. C’est pourquoi on ne jouera pas toutes voiles dehors. D’autant moins que, comme je l’ai dit, la défense prend l’eau de toutes parts depuis plusieurs mois. Malheureusement, je ne connais absolument pas notre adversaire », avoue Jérôme Grégoire.
Bras droit de Thierry Jacquemart depuis le début de saison, Olivier Dambly, lui, se consacrera à plein-temps à son rôle de joueur jusqu’en fin de campagne. « Je ne lui demanderai aucun coup de main. Je veux qu’il se concentre uniquement sur la mission qui l’attend sur le terrain », dit Jérôme Grégoire. Celui-ci rappellera-t-il son poulain Yannick Vaillant ? L’ancien arrière droit de Libramont, qui a disparu de la circulation depuis le début de saison, est toujours affilié à Wellin. Et les deux hommes se connaissent depuis plus de dix ans. « Si ça ne tenait qu’à moi, je le ferais sans doute, dit-il. Mais je dois rester cohérent vis-à-vis du groupe et des joueurs en place. Je me dois de leur faire confiance. »¦ M. Pn.