vendredi 20 janvier 2012

Jacquemart : « Pas de quatrième démission » - lavenir.net


<P>Thierry Jacquemart a écouté ses joueurs, qui lui ont témoigné leur soutien après la défaite contre Oppagne.</P>

Wellin a terminé l’année 2011 par sept défaites de rang. Résigné, Thierry Jacquemart ? « Non, assure-t-il. Au complet, on peut s’en sortir. »
Thierry Jacquemart, une réunion était programmée avec le comité, pendant la trêve. Qu’en est-il ressorti ?
Rien de spécial. On a décidé de continuer sur les mêmes bases.

Vous aviez clôturé l’année par sept défaites de rang. Vous avez le sentiment que les fêtes ont reboosté votre groupe ?

Je l’espère. Je suis surtout satisfait de retrouver un groupe digne de ce nom. Fin 2011, on n’a pas été épargné par la poisse. Je pense à des garçons comme Fabian Hayon ou Olivier Dambly, qui ont raté de nombreux matches avant la trêve. Au complet, je suis convaincu que nous avons les armes pour nous en sortir. Ceci dit, tant mieux si nos concurrents nous pensent dans le 36e dessous et nous enterrent prématurément.

L’étroitesse du noyau était voulue par le comité, qui voulait donner la chance aux jeunes. Vos piètres résultats en l’absence de certains cadres démontrent qu’ils sont trop courts pour la P1 ?

Au départ, je souhaitais recruter deux joueurs supplémentaires. Le comité a décidé de privilégier les jeunes du cru, effectivement. Ces derniers ont-ils le niveau de la P1 ? La dernière fois que j’ai mis cette hypothèse en doute, je me suis presque fait fusiller. Je suis convaincu qu’ils ont des qualités. Mais je suis tout autant convaincu qu’on les a envoyés au casse-pipe. Intégrer deux juniors dans une équipe qui tourne, ça ne pose pas problème. En aligner cinq ou six dans une équipe qui traîne la patte, ce n’est pas leur rendre service. Mais je n’ai pas eu le choix.

Vous avez déjà remis trois fois votre démission cette saison. Vous êtes surpris d’être toujours là ?

Oui, surpris surtout que les joueurs m’aient apporté leur soutien après ma troisième démission. Avant le match contre Oppagne, je leur avais dit que je souhaitais m’effacer. Je me suis senti libéré, pendant la rencontre. Autant que si j’avais fumé un joint (rires). Durant la rencontre, mes joueurs se sont battus comme des lions. Et après le coup de sifflet final, ils m’ont fait comprendre qu’ils voulaient que je poursuive. J’ai été étonné.

Il pourrait y avoir une quatrième démission ?
Non, non, je n’ai pas envie de passer pour un clown. Les joueurs et moi sommes dans la même galère et j’irai jusqu’au bout.

Vous avez ramassé plusieurs raclées. On pense au 8-0 à La Roche et au 6-1 à Montleban, notamment. Seules les absences de pions importants expliquent ces déroutes ?
Non. Certains joueurs ont démissionné sur le terrain, durant ces matches. Le problème, à Wellin, c’est qu’il n’y a pas une culture de la gagne. Mes joueurs ne sont pas des « tueurs ». Après une défaite, la plupart regagnent la buvette avec le sourire. Il faut savoir tourner la page et digérer un revers, d’accord, mais mes joueurs le font trop vite à mon goût.

Vous reprendrez par Martelange et Bercheux. Deux sorties déjà cruciales ?
Oui. D’ailleurs, je prie pour qu’il neige début février. Je préférerais reprendre par le FCJLA ou Sart, sans trop de pression. Face à Martelange et Bercheux, on n’aura pas droit à l’erreur. Si on se loupe, le maintien sera franchement compromis. Ceci dit, bien qu’on reste sur un peu reluisant 3/36, on n’est pas encore descendant direct. Ceux qui sont derrière nous doivent donc se poser des questions.¦