Cinq défaites d’affilée, vingt buts encaissés et trois marqués, Wellin est aux soins intensifs.
Avec 3 unités sur 30, l’équipe est le cancre des dix dernières rencontres. « Je ne fais pas attention aux statistiques, surtout pas en ce moment, commente Thierry Jacquemart, le coach de Wellin. On a de la chance qu’un écart ne s’est pas creusé dans le bas de tableau. Maintenant, on sait qu’il est temps de réagir. On affronte Vaux, Oppagne puis Martelange. Ce que j’espère, c’est un zéro sur six de Martelange et puis qu’on batte cette équipe pour avoir un concurrent déjà condamné. Après on comptera sur Mormont pour n’avoir que deux descendants directs. »
Encore une fois, Wellin est décimé pour cette joute (voir ci-contre). « Je suis donc obligé de jouer avec des juniors qui ne sont pas encore prêts, mais je n’ai pas le choix, note Thierry Jacquemart.Je peux encore changer mon dispositif, mais j’ai déjà tout essayé. Cinq défenseurs, 4-3-3, 4-4-2, 4-5-1, tout cela ne marche pas. On discute beaucoup avec Olivier Dambly et François Nissenne, on cherche des solutions, ce n’est pas évident. Pourtant, l’ambiance reste bonne, même trop bonne peut-être. »
Wellin a donc beaucoup de mal à trouver le chemin des filets et les prestations mièvres d’Adrien Verschoren n’y sont pas étrangères. « Mais il ne s’entraîne plus à cause de son boulot, cela peut donc s’expliquer. Il n’est qu’à 50 % de ses capacités », conclut Thierry Jacquemart. La discussion de trois quarts d’heure dans les vestiaires jeudi portera-t-elle ses fruits ? Réponse dimanche.
À Vaux, le groupe a retrouvé le sourire après le succès, certes délicat, conquis en terre bouillonnaise.
« Notre première période a été bonne, mais la reprise a été catastrophique, il faudra éviter de reproduire cela dimanche, note Kévin Lebrun, le joueur de Vaux-Noville. Maintenant, la victoire a été acquise, c’est tout ce qui compte. »
Malgré ce succès, pas d’excès de confiance de la part des Étoilés. « Wellin reste sur ce 3 sur 30 catastrophique, on ne doute pas que les joueurs vont vouloir inverser la tendance, poursuit Kévin Lebrun, auteur de deux buts la semaine passée. Je joue en numéro dix depuis deux semaines et j’apprécie davantage ce poste. Avec trois buts en deux semaines, j’ai retrouvé la confiance. »
Vaux ne se situe qu’à trois unités de Champlon, le cinquième.
« Mais il ne faut pas s’emballer non plus, on alterne le chaud et le froid et il faut aussi faire attention aux équipes derrière nous », conclut Kévin Lebrun.¦
J.R.