Aurélien Hernalsteen.
Dans notre équipe-type du lundi grâce à une excellente cotation de 8/10, le défenseur Aurélien Hernalsteen (23 ans) est conscient que son équipe ne propose pas du “ foot champagne ”. Mais il assume.
Wellin est critiqué depuis quelques semaines pour son jeu ultra-défensif. Mais ce week-end, votre équipe a marqué 4 buts contre Sart (4-2). Une belle réponse à vos détracteurs, non?
Tout à fait! On ne produit peut-être pas un foot comme certaines équipes aimeraient qu’on le fasse mais on joue avec nos armes. Lors des deux premières rencontres, nous avons essayé de proposer du beau jeu. Résultat: 0 sur 6. C’est pour cette raison qu’on s’est dit: consolidons d’abord notre défense et procédons en contres. Si certains parlent de non-football, je ne suis pas d’accord. On produit simplement un jeu défensif et ça nous réussit.
Au classement (7e, 11 points), vous venez d’ailleurs d’effectuer une belle remontée...
On reste en effet sur un 11 sur 15. Certains qui nous critiquent n’ont pas réussi un tel bilan et peuvent donc se taire (sourire). Quant à l’objectif, il est simple: se sauver rapidement.
Vous débarquez d’Yvoir (P1 Namur). Quel est votre avis sur le foot luxembourgeois?
J’ai été agréablement surpris mais j’ai surtout été étonné par les qualités techniques de certains joueurs comme Jérôme Jadot (Oppagne) ou Sébastien Cognart (Meix). Par contre, le jeu est moins rapide mais plus rude que dans le Namurois. La mentalité aussi est différente même si les deux provinces ne sont pas trop éloignées. L’ambiance d’après-match est bien meilleure ici. Mais je connaissais Olivier Dambly et Adrien Verschoren pour les avoir côtoyés à Rochefort. Je n’ai donc pas été surpris (sourire).
Aurélien Hernalsteen. d.m.
