Nicolas Bonmariage s’épanouit dans sa nouvelle position de soutien d’attaque.
WELLIN - Effectivement ! On en parlait d’ailleurs dans le vestiaire à l’issue de la rencontre. Notre première période est sans doute la meilleure disputée jusqu’ici cette saison. Nous avons été solides défensivement et nous avons su exploiter parfaitement nos phases de contres. Beaucoup d’équipes n’aiment pas notre jeu. On ne peut tout de même pas nous reprocher de jouer avec nos armes.
Nicolas Bonmariage, on peut dire que Wellin a réalisé une prestation intelligente contre Sart ?
Par contre, vous êtes retombés dans vos travers après l’heure de jeu ?
C’est notre péché mignon. Dès qu’on mène de deux buts, on connaît du flottement. On devient fébrile. À tel point que lorsque les Sartois sont revenus à notre hauteur, je me serais déjà satisfait du nul. Mais heureusement, nous avons su gagner, même si c’était contre le cours du jeu.
Ce jeu en contre-attaque semble vous convenir particulièrement ?
Je suis milieu de formation. Mais l’entraîneur, Thierry Jacquemart, a décidé de m’aligner plus en avant, en me demandant de tourner autour de Verschoren, notre seul attaquant de pointe. Cela fait deux fois que l’on joue de la sorte et cela semble nous sourire.
Vous disposez aussi d’une sacrée frappe de balle ?
C’est vrai que je marque souvent de la sorte. Sur le deuxième but, qui trouve la lucarne, je ne me pose aucune question. Ce tir aurait tout aussi bien pu passer trente mètres au-dessus. Mais j’étais en confiance.
Finalement, Wellin réalise un bon début de saison ?
Avec onze points, on est vraiment satisfait. Le but est de faire le trou avec toutes les équipes concernées par le maintien. En tout cas, c’est notre meilleur début de saison depuis trois ans. Il faut continuer à engranger contre La Roche et Saint-Léger, des concurrents directs. On est sur une bonne série de six matchs sans défaite. Essayons de poursuivre.
