J’évoluais à Yvoir, la saison dernière. Plus jeune, j’ai défendu les couleurs de l’UR Namur, puis de Malonne, avant de faire mes premiers pas en P1 avec Rochefort, sous l’ère Dardenne. Là-bas, j’ai également connu Renquin, Delangre et Bodart. J’y ai aussi côtoyé Olivier Dambly et Adrien Verschoren, donc je ne tombe pas vraiment en terres inconnues, ici, à Wellin.
Qu’est-ce qui vous a amené chez les Jaune et Bleu ?
Après une campagne difficile, ponctuée d’une descente en P2, je souhaitais changer d’air, relever un nouveau défi, retrouver un vestiaire chaleureux. Et en réalité, j’ai suivi Andrès Furnemont (NdLR : autre joueur d’Yvoir qui a débarqué à Wellin). Il a signé avant moi. Je lui ai emboîté le pas.
En coupe, vous avez battu Champlon, drivé par votre ancien coach, David Maucq. Grâce à vos consignes ?
Non, non, je n’avais guère briefé mes coéquipiers avant ce débat. Je leur avais tout de même dit de se méfier des incursions de Patrick Collin, mon ancien coéquipier à Yvoir.
Lui a suivi Maucq à Champlon. Pourquoi pas vous ?
Je pouvais, mais j’avais déjà donné ma parole à Wellin.
Avec Maucq, à quoi doivent s’attendre les Rossoneri ?
J’espère qu’ils sont costauds mentalement (rires). David est un très bon coach, mais il a surtout un sacré caractère. Il faut savoir prendre le personnage au second degré. Je ne vais pas en dire plus, je préfère vous laisser le découvrir.
Et pour vous, que représente le football luxembourgeois ?
Ouh là, pas grand-chose. Ne me demandez pas de citer dix clubs de P1, j’en serais incapable. On est allé jouer à Ethe, en coupe de Belgique. Mes yeux sont sortis de mes orbites quand mon GPS a affiché 122km et 1h28 de route. Je pars dans l’inconnu.
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