samedi 27 août 2011

Le feu d’artifices, c’est ici

WELLIN - Cinq confrontations en deux ans, trente buts marqués. Soit une moyenne de six roses plantées par match. Pas de doute, quand ils sont réunis, Wellinois et Novillois sont capables de vous concocter un cocktail que ne renierait pas un terroriste d’Al-Qaida. Et c’est, en général, à la figure des Jaune et Bleu qu’il explose, ces derniers s’inclinant à quatre reprises lors de ces cinq affrontements. Au terme, souvent, de finales à couper le souffle. On se souvient du rush des Étoilés, il y a deux ans, en championnat. La bande à Leemans, menée 2-4 à la 83’, avait renversé la vapeur en cinq minutes (5-4). Et en avril dernier, rebelote. Alors que les hommes de Thierry Jacquemart pensaient décrocher leur ticket pour les demi-finales de la coupe, les Novillois leur assénaient deux coups de bambou fatals dans les trois dernières minutes (2-1). Toujours est-il que Jonathan Dewalque, lui, se contenterait volontiers d’un 0-1. « Se déplacer à Wellin n’est jamais une sinécure, prévient l’attaquant novillois. Mais pour l’heure, tout tourne pour tout. Veillons à rester dans cette spirale. »
En face, Thierry Jacquemart refuse de regarder dans le rétroviseur. « J’essaye d’oublier la débâcle de mercredi contre Meix, donc ne me parlez pas des matches de la saison dernière, dit-il. J’ai décidé de reprendre le même groupe qu’en semaine. Pour la simple et bonne raison que j’attends une réaction d’orgueil de mes joueurs, qui ont tous sombré. En fin de match, j’ai vu certains s’en prendre vertement à d’autres. Je ne veux plus voir ça et je n’hésiterai pas à écarter les garçons qui mettent en péril l’ambiance dans le groupe. J’ai été trop gentil la saison dernière, je le serai moins cette année. »